Un citoyen belge a entamé une grève de la faim à Erevan en signe de solidarité avec les prisonniers politiques en Arménie, sur le sort desquels il avait été informé par son épouse d’origine arménienne.

Luc Vandevale, un entrepreneur en bâtiment belge âgé de 51 ans résidant actuellement en Arménie, a expliqué aux journalistes, depuis l’avenue du Nord de Erevan où il entamé sa grève de la faim, que son action avait pour but de demander la libération des prisonniers politiques.

« Il n’est pas acceptable qu’un pays dit démocratique compte des prisonniers politiques. Cela signifie que ce n’est pas une démocratie » a déclaré M. Vandevale en français. Il affirme ne pas savoir pendant combien de temps il refusera de s’alimenter, se contentant de préciser que cela « dépend de l’état de la démocratie en Arménie » .

M. Vandevale, qui dit ne pas s’occuper de politique, s’est présenté comme un « pacifiste », conscient de ce que « dans une véritable démocratie, on ne peut envoyer des gens en prison pour le seul tort d’avoir exprimé leurs positons politiques ». « C’est là un droit fondamental, tous les gens sont égaux, quels que soient leurs idées politiques », a indiqué le gréviste de la faim belge. Son épouse a indiqué qu’elle n’était pas davantage impliquée dans la vie politique arménienne, et n’était membre d’aucun parti ni organisation. Elle déclare que l’action de son mari a été motivée par l’indignation suscitée par la situation politique en Arménie. « Il veut voir l’Arménie évoluer en un pays démocratique » a-t-elle déclaré.