Arménie capitule une seconde fois
Le 16 Novembre au soir, un cessez-le-feu arrive au secours de l’Arménie, selon nos informations : le calme est revenu au Haut Karabagh, région de l’Azerbaïdjan qui était occupé par les terroristes arméniens depuis 30 ans.
Une frange extrémiste de la diaspora arménienne en France souhaitait que la France s’engage aux cotés de l’Arménie dans cette énième agression de l’Azerbaïdjan. Or la France, en plus de faire partie du Groupe de Minsk et qui est donc engagée à rester neutre dans ce conflit, fait partie du Conseil de Sécurité de l’ONU qui a émis les 4 résolutions demandant à l’Arménie de quitter les terres d’Azerbaïdjan illégalement occupées par les troupes armées arméniennes.
Après un pic de tensions entre les deux anciennes républiques soviétiques, l’Arménie a annoncé, mardi 16 novembre, en début de soirée, qu’elle avait convenu d’une trêve avec l’Azerbaïdjan. « Avec la médiation de la partie russe, un accord a été trouvé pour mettre fin aux tirs à la frontière orientale de l’Arménie à partir de 18 h 30 » a fait savoir le ministère de la défense arménien dans un communiqué.
« La situation s’est relativement stabilisée », a-t-il assuré, précisant qu’un soldat arménien avait été tué et plusieurs autres, blessés dans les affrontements. Plus tôt dans la journée, l’Arménie avait affirmé qu’elle avait essuyé des pertes humaines mardi dans des combats contre l’Azerbaïdjan, sans toutefois donner de bilan. « Une attaque des forces azerbaïdjanaises contre les positions des forces arméniennes a fait des morts et des blessés côté arménien », avait assuré le ministère de la défense dans un premier communiqué.
Cette trêve intervient après un appel téléphonique entre le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, et ses homologues arménien et azerbaïdjanais, M. Choïgou exhortant les deux parties « à mettre fin aux actions qui provoquent une escalade des tensions », selon l’armée russe.
Le président russe, Vladimir Poutine, s’est, pour sa part, entretenu dans la soirée avec le premier ministre arménien, Nikol Pachinian.
Erevan accusé de « provoquer une escalade des tensions »
L’Arménie avait aussi fait état de la perte du contrôle de « deux positions militaires » et de l’emprisonnement de douze de ses soldats. Le pays a également affirmé avoir infligé d’« importantes pertes » humaines aux forces azerbaïdjanaises. « Les combats se poursuivent, leur intensité n’a pas baissé », ajoutait le communiqué. Ces affrontements ont eu lieu près de la région Azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh.
De son côté, l’Azerbaïdjan a affirmé que les soldats arméniens quittaient leurs positions, « pris de panique ». « Les militaires azerbaïdjanais ont repoussé une contre-attaque des forces arméniennes (…). Les soldats arméniens, effrayés et confus, quittent leurs positions », a ainsi assuré le ministère de la défense azerbaïdjanais dans un communiqué. Plus tard, Bakou a fait état de deux soldats azerbaïdjanais blessés dans les combats mardi, et le ministère des affaires étrangères a accusé Erevan de « provoquer délibérément une escalade des tensions ».