L’appel d’offres pour la construction et la gestion du troisième aéroport d’Istanbul a lieu aujourd’hui dans les locaux de l’aéroport Esenboga d’Ankara.
Quatre candidats participent à l’appel d’offres : la TAV (opérateur aéroportuaire turc dans lequel Aéroport de Paris a pris 38%), IC-Fraport, le groupe d’associés Cengiz-Kolin-Limak-Mapa-Kalyon et Makyol.
Aujourd’hui, Istanbul dispose deux aéroports. Celui d’Atatürk géré par l’opérateur aéroportuaire turc TAV (dans lequel ADP a pris 38%) qui accueille chaque année quelque 35 millions de passagers mais est totalement saturé. Et celui de Sabiha Gokcen, construit sur la rive asiatique d’Istanbul, qui peut accueillir environ 3,5 millions de passagers par an, pour l’essentiel transportés par des compagnies à bas coûts.
Le gouvernement turc a lancé fin janvier, un appel d’offres pour la construction d’un troisième aéroport à Istanbul, destiné à devenir le plus important de la planète.
L’appel d’offres concerne la première tranche de travaux de l’aéroport qui consiste en l’installation d’une capacité annuelle de 70 millions de passagers avec une extension prévue d’une vingtaine de millions supplémentaires dans les quatre ans qui suivent.
L’autre phase, censée porter la capacité de l’aéroport à 150 millions de passagers par an et en faire le plus grand aéroport du monde se fera ensuite par paliers en fonction de l’évolution du trafic.
« Nous avons évalué le coût du projet à plus de sept milliards d’euros, sans compter les frais de financement », avait indiqué en janvier le ministre des Transports, Binali Yildirim, lors du lancement du projet.
Les premiers vols sont prévus en 2016 ou 2017.