Le vice-Premier ministre Ali Babacan a résumé l’économie turque des dix dernières années au cours de la semaine de l’investissement de la Turquie.
M. Ali Babacan et le président de l’Union des Chambres et Bourses de Turquie (TOBB) Rıfat Hisarcıklıoğlu se sont adressés aux étudiants et académiciens de l’école de gestion d’Anderson à UCLA, l’Université de Californie à Los Angeles.
Lors du panel ayant pour thème « Les principaux secteurs de croissance de la Turquie », Ali Babacan a attiré l’attention sur l’importance de la contribution des initiatives entreprises dans le domaine de la démocratie et des libertés en évoquant le succès économique turc.
Précisant que grâce aux mesures préventives adoptées la Turquie n’avait pas été affectée par la crise économique de 2009, qui avait pourtant gravement touché le monde et les pays de l’UE, il a ajouté que toutes les banques turques avaient tenu bon tandis que plusieurs banques mondiales avaient fait faillite.
Il a expliqué que la réalisation d’une croissance stable dans un pays devait être mesurée avec les développements financiers, sociaux et environnementaux.
« Il faut voir si la croissance dans un pays diminue la pauvreté, améliore l’éducation et le système de santé du pays. Sinon ce n’est pas une croissance, ce serait un vol des nouvelles générations » a-t-il dit.
Martelant l’alliance de la Turquie avec les Etats-Unis, il a indiqué que géographiquement parlant, la Turquie était situé au croisement de trois continents et qu’Istanbul avançait pour devenir un centre d’attraction régional sur le plan financier.
Il a enfin rappelé que la Turquie était membre de l’OTAN, l’UE et l’OCDE. « Nos relations avec la Russie, la Chine et l’Inde se développent rapidement sur le plan économique. Aujourd’hui nous avons 35 représentations dans les pays d’Afrique. Alors que plusieurs pays ont fermé leurs représentations pour des raisons économiques, nous avons constamment multiplié leur nombre » a-t-il enfin précisé.