Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a souligné mardi l’importance vitale pour la Turquie, de la stabilité, du bien-être, de l’avenir et de l’intégrité territoriale de l’ Azerbaïdjan.

"Une Azerbaïdjan forte signifie une Turquie forte", a-t-il déclaré mardi à Bakou lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue azerbaïdjanais Elmar Memmedyarov.

"Personne ne doit avoir de doute sur la sensibilité de la Turquie à l’égard de l’Azerbaïdjan. Comme ce fut le cas durant l’histoire, nous serons toujours aux côtés de nos frères Azerbaïdjanais", a ajouté Davutoglu, en visite officielle dans la capitale azérie.

"Notre message à l’Arménie est clair et net : Il faut que le Caucase soit purifié des invasions et des tensions", a-t-il précisé.

"Il faut donc résoudre les problèmes cristallisés car ce sont comme des bombes prêtes à exploser. Dans cet optique, le problème du Haut-Karabakh doit être résolu le plus tôt possible et dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan", a-t-il ajouté.

M. Davutoglu a appelé le Groupe de Minsk et la communauté internationale à déployer un maximum d’efforts pour la fin de l’occupation du Haut-Karabakh par l’Arménie.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan envahie par l’armée arménienne au début des années 1990. L’agression arménienne s’est soldée par le massacre et la déportation de la totalité de la population azérie de la région et dans le cadre de la politique de purification éthnique planifiée et mise en oeuvre par l’Etat arménien.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azérbaïdjanais vivent dans des conditions déplorables en attendant de pouvoir éventuellement récuperer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison laissées à l’abandon (quand elles n’ont pas été détruites par les pillonages des troupes arméniennes soutenues par des militaires russes) ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour "repeupler les territoires liberés"(sic) [1]

A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce véritable génocide du peuple azéri et enjoit l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement. Le statut-quo étant à son avantage, l’Arménie ne montre aucune preuve de bonne volonté quant au sort du million de réfugiés azéris chassés de leurs terres et nie le Génocide Azéri.

Massacres des Azéris par l’armée arménienne

L’Arménie nie la mise à mort systématique de plusieurs dizaines de milliers et la déportation d’environ un million d’Azéris et profite de la présence de ses nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour propager sa position négationniste concernant le Génocide Azéri.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
 Génocide Azéri, liens sur le génocide azéri