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A Ajaccio, les pays du sud de l’Europe se réunissent pour évoquer la Turquie

Publié le | par Engin | Nombre de visite 520
A Ajaccio, les pays du sud de l'Europe se réunissent pour évoquer la Turquie

A Ajaccio, les pays du sud de l’Europe se réunissent pour évoquer la Turquie, la Libye et les flux migratoires 17h00 , le 9 septembre 2020

Avec ; JDD

Les sept pays du sud de l’Europe discuteront de la régulation des flux migratoires, des ambitions de la Turquie en Méditerranée et des efforts de l’Union européenne pour contenir le conflit en Libye. 

Le président de la République, Emmanuel Macron, présidera vendredi à Ajaccio une réunion du forum informel des 7 pays du sud de l’Europe, créé en 2016 pour coordonner leurs positions économiques et diplomatiques sur les enjeux méditerranéens.

Le groupe comprend la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Grèce, Malte et Chypre. Trois sujets domineront les entretiens selon l’Elysée : le bras de fer entre la Turquie, la Grèce et Chypre sur le contrôle des zones d’exploration d’hydrocarbures en Méditerranée orientale ; la régulation des flux migratoires ; et les efforts de l’UE pour contenir le conflit en Libye.

Le chef de l’Etat recevra ensuite en milieu d’après-midi le premier ministre grec Mitsotakis, puis les échanges seront élargis aux six autres pays du forum, suivis par un dîner de travail. La France souhaite que ses partenaires, tous membres de l’UE et de l’OTAN (sauf Chypre et Malte), s’engagent davantage dans la défense des intérêts européens face aux ambitions géopolitiques de la Turquie en Méditerranée. Que ce soit dans le soutien politique et militaire à la Grèce et à Chypre, ou dans le renfort militaire visant à contrôler l’embargo sur les armes contre la Libye, où la Turquie approvisionne en équipements de combat le gouvernement de Tripoli et lui fournit des mercenaires en provenance de Syrie.

Des sanctions éventuelles contre Ankara  

Le Conseil européen des 27 à Bruxelles les 24 et 25 septembre aura la Turquie comme tête de chapitre des discussions entre chefs d’Etats et il y sera question d’éventuelles sanctions contre Ankara si ses actions de prospection de gaz dans les eaux grecques et chypriotes se poursuivent, en violation du droit international maritime. 

Selon l’Elysée, la France souhaite "maintenir une ligne de dialogue avec la Turquie", ainsi que la poursuite d’une médiation entamée par l’Allemagne. Cette dernière s’était interrompue fin août à cause du refus de la Turquie de négocier avec la Grèce sur la question des zones d’exclusivité économique.


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