En France, comme ailleurs en Europe, les opposants de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne instrumentalisent le problème chypriote comme argument d’un rejet légitime de la perspective de l’adhésion turque. En effet, comment accepter au sein d’un groupe, un candidat qui ne reconnaît pas l’un de ses membres ? De plus, moralement, il n’est pas acceptable qu’une force étrangère (la Turquie) occupe un pays (Chypre).
Ces arguments font évidemment mouche auprès d’une population qui ne (…)