Durant des décennies, les Arméniens ont oublié avec obstination, nié avec acharnement, voire, le cas échéant, soigneusement dissimulé à l’opinion publique tout un pan d’historiographie mettant en cause leur lecture des dramatiques événements survenus en 1915-1916.
Enfermés dans une logique de sacralisation de leur mémoire, les Arméniens ne voient plus, n’écoutent plus, n’entendent plus. Ils proclament vérité une sélection de faits parmi d’autres, celle qui leur assure de se maintenir dans (…)