Le journal Yeni Şafak annonce la déclaration du Premier ministre britannique David Cameron disant qu’il « est à Ankara pour défendre l’adhésion de la Turquie à l’UE ».

Selon l’article du journal, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et son homologue anglais Cameron ont tenu une conférence de presse conjointe après leur entretien au bâtiment central du Premier ministère.

« L’UE sans la Turquie ne sera pas plus forte mais plus faible, ne sera pas plus sûre mais moins sûre et ne sera pas plus riche mais moins riche » a dit David Cameron, indique le journal.
Relevant qu’un autre exemple du prix payé par la Turquie contre le terrorisme sévit, Cameron exprime qu’ils sont auprès de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme et qu’ils feront le nécessaire pour lui venir en aide.

En réponse à la question demandant « quel pays européen a enregistré une croissance de 11% », le chef du gouvernement britannique a répondu en turc « La Turquie évidemment », précise le quotidien Hürriyet. D’après le quotidien, David Cameron a tenu les propos suivants lors de son intervention à l’Union des chambres et bourses de Turquie (TOBB) : « Alors que nous développons nos relations économiques, certains craignent la croissance d’un pays comme la Turquie. Mais ils ne comprennent pas, à mon avis. Ils perçoivent le succès d’un pays comme l’échec d’un autre. Ils pensent que les intérêts obtenus par l’exportation de la Turquie resteront en Turquie. Mais nous pouvons en tirer profit » a-t-il dit.

Le journal Star indique que le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle souhaite une Turquie prenant place auprès de l’Europe.

Le ministre allemand Westerwelle arrivé hier à Ankara pour une visite officielle, a déclaré dans un reportage à la revue « Bild » qu’il souhaitait une Turquie qui est auprès de l’Europe et pas seulement pour des raisons économiques. Il a ajouté que la Turquie pourrait contribuer d’une manière constructive à la résolution des questions de l’Afghanistan, de l’Iran, du Yémen et du Moyen-Orient, indique le journal Star.

Le quotidien Cumhuriyet fait savoir que l’Iran veut aussi la présence de la Turquie autour de la table ronde avec l’Occident.
Dans un reportage accordé à Press TV, diffusant en anglais, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dit que l’Iran reprendrait les négociations sur le nucléaire avec l’Occident en septembre et que son pays souhaitait la présence de la Turquie et du Brésil lors des négociations. L’Union européenne et le Canada avaient adopté l’application de nouvelles sanctions pour faire pression à l’Iran au sujet de son programme nucléaire, selon le quotidien.

En dépit des effets négatifs de la crise globale, le volume commercial entre la Turquie et le Turkménistan ne cesse d’accroître, indique le journal Zaman. Le volume commercial bilatéral en fin 2010 pourrait atteindre le seuil des deux milliards de dollars, note le journal. Le ministre d’Etat Zafer Çağlayan a relevé que 90% des constructions du Turkménistan sont réalisées par des entrepreneurs turcs.

Le vice-président turkmène Hocamuhammed Muhammedov a précisé que les relations bilatérales se développaient tous les jours. « Le volume du commerce extérieur de l’an 2009 est 1,5 fois plus important que celui de l’an 2008. » a-t-il témoigné, précisant que le commerce extérieur bilatéral au premier semestre de l’année s’élevait à 1 milliard 600 millions de dollars et qu’à ce jour des constructions atteignant 17 milliards de dollars ont été réalisées jusqu’à ce jour.

Le journal Milliyet écrit que la bourse d’Istanbul a clôturé la journée de mardi à 60 328 points, pulvérisant ainsi les records de tous les temps. L’indice national a clôturé pour la première fois au-dessus de 60 000 points et avait connu lundi une hausse de 1,38%. L’indice avait enregistré sa plus forte hausse le 22 juillet en clôturant à 59 919 points. Des transactions boursières de l’ordre du 2,17 milliards de livres turques ont été réalisées hier.

Source : TRT