La visite en Syrie du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et les développements en rapport à l’UE défrayent la chronique de ce jour.
Titrant « Ils ont abordé le démantèlement », le journal Star, qui se penche sur la visite en Syrie du chef du gouvernement turc R.T.Erdoğan, fait savoir qu’Erdoğan et le chef d’Etat syrien Beshar Assad ont évoqué lors de leur entretien les questions régionales, le démantèlement de l’organisation terroriste PKK et l’évacuation du camp de Mahmur. Le quotidien précise qu’Erdoğan a souligné que la Turquie était prête à faire ce qu’il se doit pour une éventuelle médiation entre la Syrie et Israël.
Quant au journal Zaman, qui rapporte aussi la visite à Damas d’Erdoğan, il écrit que 51 accords ont été signés dans différents secteurs allant des transports à l’environnement, du commerce à la santé. Notant qu’Erdoğan a débarqué à Damas avec 10 ministres, le quotidien relève que lors de la visite de la mosquée Souleymaniye les Syriens ont effectué des démonstrations de joie pour Erdoğan.
« Plan d’action d’Ankara pour 2010 » titre le quotidien Sabah, qui rappelle que le ministre d’Etat et négociateur en chef Egemen Bağış a visité presque toutes les capitales européennes depuis des mois et que son objectif pour 2010 est de faire souffler le vent européen derrière son dos en s’entretenant dans les jours à venir avec le président du parlement turc pour lui demander qu’un calendrier soit défini pour les réformes européennes et pour que les lois en attente soient débattues au parlement.
Yeni Şafak annonce « La fin du rêve européen », faisant allusion à l’accord sur le climat signé lors du sommet à Copenhague et ajoutant qu’ainsi le débat est ouvert sur la dure réalité de l’avenir de l’UE, qui a signé « le plus mauvais accord de son histoire ». L’information précise que seuls les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud se trouvaient autour de la table de décision et rapporte les déclarations du président du groupe libéral du Parlement européen, Guy Verhofstadt, qui a estimé que commençait une nouvelle ère des empires et qu’il serait « réaliste de renoncer au projet européen ». « L’Union européenne n’a pas été conviée aux tables de prise de décision et de négociations de Copenhague » a témoigné Verhofstadt, selon le journal.
« Que deviennent les prix de mazout et d’essence ? » se demande Yeni Şafak en rapport à la nouvelle de la firme Türk Teknoloji qui a su produire du carburant pour véhicules à base de mine de bore en utilisant la nanotechnologie. Ce combustible liquide appelé « nano fuel » pourrait être utilisé facilement dans les véhicules à essence et mazout et il donnerait la possibilité de rouler 350 km de plus que les autres carburants.
Source : TRT