Nous vous présentons la revue de la presse turque du mercredi 23 mars 2011
Le journal Haber Türk titre « Entente sur le rôle de l’OTAN » et annonce que le désaccord sur l’intervention de l’OTAN à l’opération qui avait débuté avec les frappes aériennes des chasseurs français en Libye a été résolu à l’issue du sommet tenu par les dirigeants des Etats-Unis, de l’Union européenne et de la Ligue arabe.
L’article intitulé « La Turquie joue la carte des « demandes d’abord » au sujet des F-35 » paru dans la rubrique « Economie » du journal Hürriyet, fait savoir que le Comité exécutif de l’industrie de la défense (SSIK) réuni hier sous l’égide du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan avec la participation du ministre de la Défense nationale Vecdi Gönül et le chef d’état-major le général Işık Koşaner, a joué la carte des commandes aux Etats-Unis pour les chasseurs F-35.
Le journal souligne que le Comité exécutif de l’industrie de la défense (SSIK) n’acceptera pas de commandes jusqu’à ce que les demandes soient satisfaites sur les avions qui devraient constituer à l’avenir la principale force de frappe des Forces aériennes turques.
La Turquie devrait commander cent avions qui ne devraient coûter pas moins de 10 milliards de dollars, indique l’article.
« Remerciements à la Turquie » titre le même journal et révèle que l’ambassadeur des Etats-Unis à Ankara, Francis Ricciardone, a remercié la Turquie en turc pour avoir sauvé les journalistes américains enlevés en Libye.
« Sans la Turquie, les journalistes seraient toujours en Libye. Nous sommes reconnaissants à la Turquie pour être intervenue. La Turquie protégera les intérêts américains en Libye. Nous concluons un accord officiel en la matière » a déclaré Ricciardone, lors d’une réception tenue mardi soir à sa résidence à Ankara.
Le quotidien Radikal titre « Confrontation dangereuse » et rapporte que le chef d’Etat yéménite, Ali Abdallah Saleh, est au pied du mur depuis que les généraux et diplomates se sont ralliés aux manifestants Le chef d’Etat yéménite a annoncé qu’il organiserait des élections parlementaires en fin d’année ou en janvier 2012 avant de démissionner, pour échapper aux tensions.
Le quotidien souligne que l’opposition exigeant la démission immédiate de Saleh, a rejeté sa proposition.
L’information précise entre autres, que les premiers affrontements ont éclaté au sein même de l’armée, entre des soldats qui s’insurgent et la « garde présidentielle » dirigée par Ahmed Saleh, le fils du chef d’Etat yéménite. Deux soldats ont été tués lors des affrontements survenus à Al-Mukalla.
Source : TRT