Nous commençons avec le quotidien Yeni Şafak qui titre “Nous avons ouvert une nouvelle page avec l’Espagne” pour donner place à l’allocution du premier ministre Recep Tayip Erdoğan au cours du Forum “Nueva Economia” tenu à Madrid, où il s’est rendu lors de sa visite en Espagne. Dans son intervention à la conférence se tenant sous le thème “Turquie Espagne : Vision commune pour la paix, stabilité et la prospérité”, M. Recep Tayip Erdoğan a fait remarqué que bien que la Turquie et l’Espagne semblent être éloignées de l’une de l’autre sur la carte, qu’ils existent des points communs les rapprochant, dont en tête la Méditerranée.

Il est rapporté les propos de M. Erdoğan : “Avec notre arrivée au pouvoir à la fin de 2002, nous avons ouvert une nouvelle page avec l’Espagne et nous avons toujours oeuvré pour porter plus loin les relations”.

Cumhuriyet commente sous le titre “Erdoğan en faveur de la diplomatie” que le premier ministre Recep Tayip Erdoğan ne veut pas la mise en application de nouvelles sanctions contre l’Iran se rapportant à son programme nucléaire. Lors de sa visite à Madrid pour prendre part au second Sommet intergouvernemental Turquie-Espagne, M. Erdoğan a accordé un entretien au quotidien espagnol El Pais dans lequel il a estimé que l’Iran pouvait user de l’énergie nucléaire à but civil, et en ajoutant : “Toutefois, en cas où le programme nucléaire s’oriente vers des objectifs militaires, nous ne l’autoriserons pas car nous sommes contre la possession de l’arme nucléaire par nos voisins. Cependant, si l’Iran ne doit pas posséder des armes nucléaires, cela doit être de même pour Israël” est-il rapporté, et enfin que M. Erdoğan a déclaré : “Nous devons résoudre la question par les voies diplomatiques. Personne ne doit quitter la table de négociation”.

“Les alliés s’en vont, l’OTAN est angoissé » est le titre de Haber Türk pour développer la tendance des pays de retirer leurs soldats déployés en Afghanistan. Le quotidien informe que le commandement de l’ISAF (Forces d’Assistance à la sécurité internationale) constitué au sein de l’OTAN se trouve face à un grand danger. Selon la nouvelle, le premier ministre néerlandais jan Peter Balkenende a pris sa décision suite aux débats, qui ont entraîné la chute du gouvernement. Ne pouvant plus résister davantage aux pressions de l’opposition et des partenaires de la coalition, Balkenende a annoncé le retrait des 2.160 soldats néerlandais en mission dans la province d’Uruzgan jusqu’à la fin de l’année, est-il noté.

La nouvelle précise que la décision adoptée par le gouvernement néerlandais face aux pressions croissantes de l’opinion publique de retirer ses soldats pourrait engendrer des exemples similaires au Canada, Australie, Espagne, Italie et Angleterre, où l’opinion publique a une grande influence.

Zaman titre « La Suisse n’a pas pu résister à l’ultimatum de la Libye » pour informer la restitution de deux hommes d’affaires de citoyenneté suisse, qui s’étaient réfugiés à l’Ambassade de Suisse à Tripoli. Deux hommes d’affaires suisses condamnés à quatre mois de prison pour n’avoir pas respecté les conditions de visa et menés des activités financières illégales au Libye, qui avait demandé refuge à l’Ambassade de Suisse pour fuir leurs peines de prison, se sont rendus aux forces de sécurité en quittant l’ambassade de Tripoli à moins de quelques minutes avant la fin de l’ultimatum de la Libye, écrit Zaman.

Source : TRT