La presse turque couvre largement les cérémonies organisées à l’occasion de la fête de la commémoration d’Atatürk, de la jeunesse et du sport du 19 mai.

“Hürriyet” titre “La Turquie est aux mains des jeunes émancipés et aux consciences en paix ” pour relater que la 90ème anniversaire du début de la lutte nationale avec l’arrivée du grand leader Mustafa Kemal Atatürk le 19 mai 1919 à Samsun a été célébrée à travers tout le pays, les représentations à l’étranger et en République turque de Chypre du Nord ».

« Star » traite cette journée en indiquant que la jeunesse turque a assuré, que la République de turquie confiée par Atatürk, était entre de bonnes mains. Le quotidien relate que la première cérémonie à Ankara a eu lieu avec la visite des dignitaires de l’Etat sous la présidence du Président de la République Abdullah Gül au mausolée d’Atatürk. Ainsi que M. Gül a inscrit sur le cahier d’or : « Notre République, fondée avec de grandes sacrifices, de grands efforts, et qui a atteint ce niveau, est dans de bonnes mains. La jeunesse turque est résolue à renforcer davantage la République, que vous leur avez confié. Cette résolution sera transmise de génération en génération, pour faire vivre pour l’éternité l’Etat démocratique, laïc, social et de droit ».

Le quotidien « Cumhuriyet » partage avec ses lecteurs les cérémonies tenues à Samsun sous le titre « 19 mai à travers le pays » : « Dans le cadre des célébrations de la fête du 19 mai, le drapeau symbolisant l’arrivée du Grand leader Atatürk à Samsun, a été descendu du quai symbolisant le bateau « Bandırma » lors d’une cérémonie à laquelle a pris part le Président de l’Assemblée nationale Köksal Toptan ».

« Sabah » de son côté titre « Nous avons célébré avec enthousiasme ».

La presse turque commente aussi largement les funérailles du Prof. Türkan Saylan, présidente générale de l’Association pour le soutien de la Vie contemporaine, qui se sont déroulées à Istanbul.

« Adieux la fille d’Atatürk » titre « Cumhuriyet », qui poursuit en ces termes : « Les adieux ont été faits avec des marguerites, les fleurs préfères du Prof. Türkan Saylan, qui avait dédié sa vie à faire de la Turquie un pays contemporain, à l’enseignement des jeunes filles et à ses malades. La première cérémonie pour le Prof. Dr. Türkan Saylan s’est tenue au Palais international des Congrès et des expositions Lütfi Kırdar. A l’issu des cérémonies funéraires organisées à la mosquée Teşvikiye, la dépouille de Mme Saylan a été inhumée au cimetière de Zincirlikuyu. Des milliers de ses adorateurs ont été présents pour faire leurs adieux à la fille d’Atatürk ».

Le quotidien « Yeni Şafak » écrit qu’une foule venue de l’ensemble du pays, a accompagné Türkan Saylan à son dernier demeure en titrant « Adieu à Saylan », et nous rapportons une partie de l’article, qui est comme suit : « Les cortèges ont marché avec des drapeaux turcs jusqu’à la mosquée Teşvikiye. Des pancartes ont été ouverts sur lesquels étaient marqués « Ta lumière ne va pas s’éteindre, les perce-neige ne vont pas flétrir » et « Soit confiant tes rêves deviendront des réalités ». Les gerbes apportées au mausolée ont été accueillies avec les applaudissements de la foule. A l’issu de la prière, la dépouille de Saylan a été inhumée au cimetière de Zincirlikuyu ».

« Cumhuriyet » relate les funérailles de Türkan Saylan sous les titres « Une excès d’amour à Saylan », « Des milliers l’ont accompagnée » et « Un adieux majestueux ».

Un autre sujet pris en main par le quotidien « Sabah » porte le titre « Les relations avec l’UE est un choix stratégique », en donnant place aux propos du ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu, faisant part : « Aussi profondes que soient les relations entre la Turquie et l’UE dans le passée, sa vision est aussi pleine de vision pour le futur ». L’article se poursuit en ces termes :

« Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davuoğlu s’est exprimé en prenant part à la 47ème réunion du Conseil de partenariat Turquie-UE, en disant : « Les relations avec l’UE est un choix stratégique pour la Turquie. A présent, personne ne doit susciter une nouvelle ambivalence en régénérant des débats sur les profits, les préjudices, et son passée. Avant tout, c’est une question de loyalisme sur les engagements faits. Tout comme nous et l’UE aussi, nous sommes tenus d’assumer nos responsabilités comme nous nous étions engagés auparavant ».