Le journal Zaman fait savoir qu’un pas important a été réalisé dans le sens de l’accord sur une centrale nucléaire lors des contacts officiels du président de la République Abdullah Gül en Corée du Sud.

L’information précise qu’un protocole d’accord a été signé concernant la centrale nucléaire dont la construction est prévue à Sinop. D’après l’article, le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a signé un protocole d’accord avec le ministre sud-coréen de l’Economie et de l’Information Choi Kyung-Hwan, sur une coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire pour la centrale de Sinop, alors que les entretiens officiels de M. Gül continuent dans la capitale Séoul.
M. Gül a précisé que l’énergie nucléaire est impérative pour la Turquie. « Nous attribuons une grande importance à la coopération nucléaire avec la Corée du Sud. Les détails seront ultérieurement traités et j’espère que les deux pays seront un bel exemple de la coopération nucléaire » a-t-il affirmé.

Le journal Star écrit que les Nations unies ont déclaré que les affrontements faisant du Kirghizistan un bain de sang étaient organisées au départ, et que le gouvernement kirghiz demande auprès de Londres l’extradition du fils de Bakiev, le leader renversé. Selon l’article, le porte-parole du haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville a déclaré : « Il y a des indices importants qui montrent que ces conflits interethniques n’ont pas éclaté d’eux-mêmes, mais ont été orienté jusqu’à un certain point avec un objectif et ont été bien prévus ». Remarquant que les conflits frappant le Sud du pays ont été prévus à l’avance, le gouvernement par intérim du Kirghizistan tient responsable de ces conflits interethniques, Maxim Bakiev, le fils du leader renversé placé en garde à vue au Royaume-Uni, et le frère du leader renversé Djanibek Bakiev.

Le quotidien Yeni Şafak précise que le journal britannique the Financial Times montre la Turquie comme un pays « admirable » avec son indépendance, son économie dynamique et sa démocratie en développement, tout en faisant l’éloge du Premier ministre M. Erdoğan. Dans son information titrée « Tirer des leçons du rôle indépendant de la Turquie » le Financial Times note que Recep Tayyip Erdoğan a conquis le cœur des Moyen-orientaux avec ses vigoureuses critiques à l’encontre d’Israël après l’assaut israélien lancé contre la flottille humanitaire pour Gaza et le décès de 9 ressortissants turcs. Dans la région, les pays comme l’Iran, la Syrie et l’Egypte ont accru leurs efforts pour Gaza et le président syrien Bachar el-Assad a indiqué que « le sang turc est pareil que le sang arabe », relate l’article.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a indiqué aux représentants de la Confédération des syndicats européens que la Grèce, l’Espagne et le Portugal sont menacés d’un coup d’Etat militaire, relève le journal Hürriyet. Barroso a alerté que si la Grèce, l’Espagne et le Portugal ne trouvent pas de solution dans l’urgence à leur crise d’endettement, la démocratie de ces pays risquerait de s’effondrer, selon l’information.

Le journal Milliyet fait savoir qu’en Europe les craintes ont resurgit après que la note de crédit de la Grèce ait été abaissée et que les investissements s’orientent en Asie notamment en Turquie alors que l’avenir de l’euro et de l’Europe sont débattus. Les analystes estiment que l’orientation vers les pays en voie de développement est toujours très présente, selon l’article qui ajoute que la Turquie vient en tête des recommandations d’investissement au sein de ces pays.

Source : TRT