Nous vous présentons la revue de la presse turque du samedi 14 novembre 2009

Les journaux turcs d’aujourd’hui consacrent une large place aux informations relatives à la session plénière au sujet de l’ouverture démocratique réalisée hier à la Grande Assemblée Nationale de Turquie.

Le quotidien Zaman fait savoir que lors de la session ayant pour sujet l’ouverture démocratique, tenue à la Grande Assemblée Nationale de Turquie avec la participation de tous les partis politiques se trouvant au Parlement, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a indiqué qu’avec l’ouverture démocratique leur objectif était une Turquie minimisant les problèmes et que la Turquie ne pouvait pas continuer dans sa voie avec de nouvelles menaces, nouvelles craintes et nouveaux ennemis inexistants, dans un monde qui change. Le quotidien précise que de son côté le ministre de l’Intérieur, Beşir Atalay, étant le premier à prendre la parole au nom du gouvernement, a classé l’ouverture démocratique sous 8 articles en déclarant " le slogan de l’ouverture démocratique est plus de liberté pour tout le monde ".

M. Atalay a affirmé que les deux plus importants articles étaient la formation d’un nouveau mécanisme de contrôle relatif à la protection des droits de l’Homme et la prise sous contrôle des changements avec une disposition juridique.

Titrant " notre slogan est plus de démocratie ", le quotidien Vatan relate les paroles du ministre Atalay qui sont comme suit :

" L’ouverture démocratique ne contient aucun élément pouvant détériorer notre structure unitaire, notre unité et notre Union ".

Sous la manchette " M. Erdoğan a expliqué l’ouverture démocratique ", le quotidien Cumhuriyet précise que le Premier ministre Erdoğan qui a déclaré qu’ils étaient parvenus à ce jour, en tant que gouvernement, en résolvant au fur et à mesure les problèmes chroniques de la Turquie, a affirmé :

" Il serait faux de percevoir uniquement ce processus comme celui du terrorisme ou de la question kurde. L’objectif est le projet d’unité nationale et de fraternité, le processus est celui de l’expansion démocratique. Chacun à ses problèmes ".

Dans son information titrée " notre partenariat va continuer ", le quotidien Sabah relate que le Premier ministre de la province de Hessen en Allemagne, Robert Koch, en visite en Turquie, a réitéré qu’en tant qu’Allemagne, ils soutenaient totalement l’adhésion de la Turquie dans les négociations d’adhésion à l’Union européenne. Soulignant l’importance de la Turquie pour la région, M. Koch a précisé que l’Union européenne a besoin de la coopération de la Turquie au sujet de l’Iran et de l’Irak.

Une autre information titrée " c’est la classe élite qui incite le peuple à être contre l’adhésion ", du même quotidien, note que Michel Rocard, membre du parti socialiste et ex Premier ministre français, a affirmé que la classe élite influençait de manière négative l’opinion publique au sujet de l’adhésion de la Turquie à l’UE. Le quotidien souligne que M. Rocard a indiqué que l’opinion publique française ne serait pas contre l’adhésion de la Turquie à l’UE, si la Turquie accomplissait les critères.

Habertürk note que le président Syrien Bachar al Asad a décliné la proposition d’entretien de paix entre son pays et Israël, du président français Nicolas Sarkozy et déclaré ’nous continuons avec la Turquie’. Le quotidien donne place à la déclaration faite par le président al Asad au terme de son entretien avec son homologue français Sarkozy, qui est comme suit :

" Aujourd’hui la Syrie souhaite la paix. Nous avons un médiateur tel que la Turquie. Si le Premier ministre israélien est sincère, il enverra sa délégation en Turquie ".

Titrant " Ses concurrents traversent une zone de turbulence lors de la crise, tandis que la compagnie aérienne turque Turkish Airlines vole en haute altitude ", son information publiée dans sa rubrique économie, le quotidien Vatan s’attarde sur la déclaration du directeur général de la compagnie aérienne Turkish Airlines, Temel Kotil indiquant que leurs concurrents internationaux ont réduit leur capacité et sont passés à la défensive pour ne pas sombrer dans la crise, a déclaré :

" Lors de la crise notre part de marché a haussé. Elle a augmenté de plus d’1 % sur l’ensemble du monde. Nous nous classons à la 4ème place européenne avec une hausse de plus de 8% de notre part de marché ".

Source : TRT