Le quotidien Yeni Şafak écrit dans sa nouvelle “Appel d’excuse de la Suède”, que le Premier ministre suédois Fredrick Reinfeldt a téléphoné à son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan pour lui faire part de sa désolation concernant la décision du parlement suédois. D’après la nouvelle, M. Reinfeldt a indiqué qu’en tant gouvernement, ils ne partageaient nullement la décision qui est une initiative n’ayant aucune force de sanctions, engendrée par les calculs de politique interne. « Nous n’autoriserons nullement que les relations turco-suédoises soient affectées. En tant que gouvernement, nous sommes prêts à faire le nécessaire pour que cette décision sans fondement ne porte pas ombrage aux relations bilatérales qui ont continué avec perfection jusqu’à présent ».
Le quotidien Cumhuriyet qui a traité les reflets des opérations menées en Europe contre l’organisation terroriste PKK, a donné place aux commentaires à ce sujet d’un député français membre du Parlement européen. Ainsi, au terme des opérations menées contre l’organisation terroriste en Italie, en France et en Belgique, le député français José Bové a affirmé que la police française était déjà au courant du camp du PKK qui a été mis en évidence et qu’il avait lui-même participé aux réunions organisées dans ce camp. Tenant une réunion avec un groupe de députés du Parlement européen pour soutenir l’organisation terroriste, Bové a également précisé avoir participé en tant qu’intervenant aux réunions dans les camps de formation du PKK dans la plaine Larzac qui est une zone électorale.
« La France se rend aux urnes pour les élections régionales, le front de Sarkozy en difficulté » titre Zaman sa nouvelle où il estime que les élections régionales françaises se sont transformées en « vote de confiance » vis-à-vis du président Nicolas Sarkozy. Les sondages publics montrent que les partis de gauche constituant l’opposition, seront les vainqueurs des élections. D’après la nouvelle, Sarkozy qui prédit également des résultats électoraux à son encontre, a donné le message qu’il ne portait pas une grande importance aux résultats des élections régionales.
« Aucun passage en France pour l’affiche qui interdit les minarets » titre le quotidien Haber Türk qui relate que Jean-Marie Le Pen, leader du parti raciste français Front national, a utilisé l’affiche qui est devenue le symbole des opposants aux minarets en Suisse, lors de sa campagne pour les élections régionales qui se tiendront aujourd’hui. Toutefois la nouvelle précise que les affiches islamophobes accrochées dans plusieurs endroits en vue de propagande avaient été interdites un jour avant les élections et qu’elles ne pouvaient être utilisées de nouveau en France. Ainsi, le Tribunal de Marseille qui a étudié la demande des associations de lutte contre le racisme, a estimé que l’affiche comprenant le slogan « Non à l’islamisme » était provocatrice et méprisante pour une nation, les femmes et les croyants d’une religion. Le tribunal a réclamé du parti d’extrême droite de retirer de suite les affiches des panneaux de campagne électorale et a décidé d’une amende de 500 euros pour chaque jour en cas d’un retard.
Source : TRT