Le quotidien Milliyet annonce que des ministres d’Etat, des ministres et des hommes d’affaires turcs et du monde arabe, se sont réunis hier à Istanbul à l’occasion du Forum turco-arabe.

Selon l’information, la réunion à laquelle ont participé les représentants des 22 pays, s’est transformé en une démonstration visant à développer le commerce et la coopération entre la Turquie et les pays arabes.

« Ce n’est pas uniquement la même géographie que nous partageons, ce n’est pas seulement le même air que nous respirons ou le même climat dans lequel nous vivons. Nous partageons également une histoire commune, nous portons les sentiments d’une culture et d’une civilisation communes » a indiqué le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan lors de son discours d’inauguration du Forum.

Le journal Yeni Şafak rapporte qu’un premier pas a été fait pour avancer depuis le Forum de coopération turco-arabe à une Union du Moyen-Orient.

Selon l’information du journal, une déclaration commune a été signée entre la Turquie, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Il est envisagé de développer la coopération entre les quatre pays dans les domaines du commerce, de la douane, de l’agriculture, de la santé et de l’énergie, ainsi que de supprimer les visas entre ces pays. En dehors de la Turquie, 21 pays ont participé au Forum lors duquel les personnages importants ont accentué un point important lors de leurs discours d’inauguration : « nous pouvons transformer notre région en un bassin de la paix avec le développement économique et le réseau commercial ».

Dans une autre information, le journal Yeni Şafak rapporte les propos du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, qui aurait indiqué, lors du Forum de coopération turco-arabe, que ne pas voter « non » pour la décision du Conseil de sécurité des Nations unies visant à appliquer des sanctions contre l’Iran, aurait été une attitude « déshonorante ».

« Si nous n’avions pas voté non, nous aurions nié nos signatures. Cela aurait été une attitude déshonorante. Nous ne pouvons pas accepter ce déshonneur » a-t-il dit M. Erdoğan en précisant qu’il leur fallait rester derrière leurs signatures apposées à Téhéran, indique le journal.

Le journal Star annonce que les élections anticipées organisées aux Pays Bas, du fait que le parti travailliste, le petit partenaire de la coalition, ait quitté le gouvernement en protestant la décision d’envoyer 1900 soldats en Afghanistan, a provoqué un effet de secousses dans la politique néerlandaise.

Selon l’information, le grand partenaire au pouvoir, l’Union des Chrétiens démocrates, ont enregistré une grande défaite, tandis que le Parti de la liberté, dont le président Geert Wilders de l’extrême droite, connu pour ses politiques hostiles contre l’Islam et les étrangers, a obtenu une grande réussite. Le parti de Wilders a élevé le nombre de ses parlementaires de 9 à 24. Les Chrétiens démocrates qui avaient 41 sièges parmi les 150 qui constituent le parlement, n’en ont plus que 22. Le leader de l’Union des Chrétiens démocrates, le Premier ministre Jan Balkenende, a annoncé sa démission de la présidence du parti à la suite de la défaite.

Source : TRT