Nous vous présentons la revue de la presse turque du mercredi 10 juin 2009

Le quotidien Haber Türk note qu’un eurodéputé sur six entrant au Parlement européen est xénophobe ou alors ne croit pas en l’Union européenne. Le journal fait savoir qu’en Angleterre des œufs ont été lancés à un leader d’extrême droite élu au Parlement européen.

Le même quotidien évoque aussi les élections présidentielles iraniennes. Titrant « Foule électorale à Téhéran », le journal indique que les candidats ont poursuivi jusqu’aux heures tardives leurs meetings et que le président Ahmedinejad n’a pas pu participer, à cause de la bousculade, au meeting de Téhéran qui accueillait environ 50 mille de ses partisans.

Le journal Hürriyet relève que les électeurs iraniens se réunissent en masse lors des meetings organisés avant les présidentielles qui seront tenues vendredi. Précisant que l’actuel président Ahmedinejad est soutenu par les régions rurales et les pauvres, Hürriyet relève que son adversaire Mir Hüseyin Musevi compte, lui, sur les personnes vivant dans les grandes villes, optant pour un mode de vie urbain et contemporain, et de classe moyenne et aisée.

Rapportant que « Les pilotes français se rebellent », le quotidien Star affirme que l’association des pilotes de France a décidé de ne plus effectuer de vol avec les Airbus ayant d’anciens indicateurs de vitesse, estimant que les Airbus disposant de cet indicateur de vitesse ne sont pas sûrs et que l’avion d’Air France aurait pu se crasher à cause de cela.

« Que la crise ne paralyse pas le monde » titre Cumhuriyet qui partage avec ses lecteurs les déclarations de la Banque mondiale. « Les Etats-Unis essaient de relancer l’économie mais la crise affecte tout de même les maillons les plus faibles de l’économie mondiale. Alors que l’économie mondiale est en phase de récupération à commencer par les bourses, le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a soutenu qu’il y avait une grande imprécision en rapport à l’apparence de l’économie mondiale et qu’il serait une erreur que de laisser l’économie mondiale être paralysée par cela » écrit le journal.

Enfin Hürriyet fait savoir que la Cour suprême américaine a autorisé la cession de Chrysler à un consortium mené par l’Italien Fiat, levant ainsi le dernier obstacle à la restructuration du constructeur automobile américain qui a déposé son bilan.