Sous le titre "Faille Ankariote à Berlin" le journal Cumhuriyet annonce que le gouvernement fédéral de Berlin fut une fois de plus ébranlé par les déclarations du ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle faites lors de sa visite à Ankara. D’après l’article, le président du Parti libéral (FDP) Guido Westerwelle a rappelé qu’ils n’entravaient pas le processus d’adhésion à part entière de la Turquie à l’UE. Sur ce, le représentant en Bavière des Chrétiens-démocrates partenaires du gouvernement, le secrétaire général de l’Union chrétienne-sociale Alexander Dobrindt a sévèrement rétorqué. L’information indique que Dobrindt a réitéré que la Turquie ne deviendrait pas membre à part entière à l’UE et donne place aux déclarations indiquant que la priorité était les intérêts de l’Allemagne et de l’UE en matière de l’entrée de la Turquie.

« La question du convoi ne peut pas devenir un problème turco-égyptien » titre Zaman et donne place aux déclarations du ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu sur le sujet. M. Davutoğlu a déclaré que les difficultés rencontrées occasionnellement par le convoi « Viva Palestine » organisé en vue de lever le blocus israélien appliqué contre Gaza, ne devaient pas devenir un problème turco-égyptien. Indiquant qu’une collaboration rapprochée a eu lieu avec le Caire dès les premiers jours de voyage du convoi, M. Davutoğlu a annoncé avoir réalisé trois entretiens téléphoniques avec son homologue égyptien Ahmed Aboul-Gheit.

Dans son information titrée « Le partage du pouvoir sur l’île met Christofias dans une position délicate », le journal Yeni Şafak écrit que les propositions des Chypriotes turcs sur « L’Administration et le Partage des pouvoirs » qui sera abordé lors des négociations intensifiées, mettent Christofias dans une position délicate. D’après l’information, l’émissaire spécial pour Chypre du secrétaire général des Nations unies, Alexander Downer, a fait part jeudi des propositions de la partie turque à Dimitri Christofias, leader de l’administration chypriote grecque. Précisant que Christofias se trouve en difficulté face à cette proposition, la presse chypriote grecque a relevé que le leader du secteur chypriote grec qui a réuni les présidents du parti politique en réunion extraordinaire, est désespéré.

L’information parue dans la rubrique « Economie » du journal Hürriyet, titrée « Remarquant que la Turquie a absorbé les chocs financiers, sa note a été haussée à BA2 », indique que la Turquie plus résistante que d’autres pays dans la crise globale, a obtenu de bonnes notes des agences de notation de crédit. Selon l’article, l’agence Fitch a augmenté de deux grades la note de crédit de devises à long terme pour le mois de décembre en « BB+ ». Cette hausse s’en est suivie de la hausse de la note de crédit de la Turquie de « BA3 » à « BA2 » par l’agence Moody’s. Rehaussant la note de la Turquie pour la première fois depuis 2005, Moody’s a déclaré que cette hausse est due à l’accroissement de la confiance en la capacité de la Turquie à absorber les chocs financiers.

Source : TRT