Nous vous présentons la revue de la presse turque du samedi 7 novembre 2009
Le quotidien Sabah rapporte les propos du ministre des Affaires étrangères Ahmet Dauvtoğlu qui aurait affirmé que « la coopération étroite entre la Turquie et la France était importante pour la paix et la stabilité régionales et globales ».
Selon l’information, s’entretenant avec le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, M. Davutoğlu a indiqué qu’ils avaient eu l’occasion de traiter en détail les relations bilatérales, le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, les développements au Moyen-Orient, en Afghanistan, dans les Balkans et au Caucase. Précisant que la France et la Turquie avait une vision commune dans les sujets internationaux, M. Davutoğlu a souligné que la préférence de la Turquie concernant son adhésion à l’Union européenne était bien définie et qu’elle n’accepterait pas une autre alternative.
« L’UE doit supplier à la Turquie pour qu’elle devienne membre » titre Haber Türk qui cite les affirmations du président iranien Mahmoud Ahmedinejad.
Selon l’information du journal, le président iranien Ahmedinejad a répondu aux questions des chaînes turques NTV et TRT, lors d’une émission diffusée en directe depuis le palais présidentiel à Téhéran.
Au sujet des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, Ahmedinejad a expliqué qu’aujourd’hui de nouvelles conditions et ambiances s’étaient établies dans le monde, qu’une période d’humanité, de culture et de morale avait commencé. Soulignant que les Etats ayant des racines de culture et de civilisation se développeraient et croitraient pendant cette période, Ahmedinejad a précisé que l’Iran et la Turquie se trouvaient parmi ces Etats.
Ahmedinejad a affirmé que dans ce contexte l’UE devait demander à la Turquie de s’adhérer à l’Union. Le président iranien a indiqué que l’union aurait plus de mérite avec l’adhésion de la Turquie à l’UE, et a motivé cela en pointant les racines historiques, culturelles et de civilisation de la Turquie.
Le journal Yeni Şafak annonce qu’une société commune sera établie avec l’Iran pour 30 milliards de dollars.
Selon l’information, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan ayant défini l’objectif d’augmenter le volume de commerce avec l’Iran à 30 milliards de dollars, les Iraniens se sont mis à travailler et ont déclaré qu’une compagnie aérienne commune sera établie.
En visite à Istanbul à l’occasion de la réunion du Comité permanent pour la coopération économique et commerciale au sein de l’Organisation de la conférence islamique, le président de la Chambre de commerce, de l’industrie et des mines de l’Iran, Mohammed Nahavandian a énuméré les projets concrets qu’ils avait intégrés dans l’ordre du jour. « Une compagnie aérienne commune sera établie entre les deux pays. Une zone libre sera instituée dans la région de la frontière. Trois banques turques ouvriront des succursales en Iran, et 3 banques iraniennes ouvriront des succursales en Turquie. Suite à cela, le commerce sera développé avec les monnaies nationales » a-t-il indiqué.
La présidence du conseil en Turquie, aurait fait un geste important à Bakou face aux désagréments générés parallèlement aux développements des relations entre la Turquie et l’Arménie, selon le journal Zaman. Le journal annonce que le Bureau des archives de la présidence du conseil a consacré le 100ème livre qu’il a publié, à la question du Karabakh.
Selon l’information, l’œuvre d’un seul volume portant le titre « Karabakh dans les documents ottomans », traite en détail le statut du Karabakh, du passé à nos jours. Le livre de 700 pages constitue également une source de données pour la lutte que l’Azerbaïdjan entreprendra dans l’arène internationale en vue de sauver Karabakh de l’occupation.
Les 119 documents repris dans le livre à la suite d’un tri des archives ottomans, éclaire l’histoire de 500 ans de l’Azerbaïdjan. Les documents contiennent les statistiques démographiques du Caucase ainsi que des chroniques et cartes de 1732 de la province qui s’appelait alors Gence. Il y existe également parmi les documents, l’intérêt des Russes à la région, les communications écrites concernant les massacres effectués au Karabakh, les efforts pour en faire une région arménienne et les demandes d’aide du Khanat Karabakh transmises à l’empire ottoman.
Source : TRT