Nous vous présentons la revue de la presse turque du vendredi 04 décembre 2009
Le journal Yeni Şafak évoque la proposition du Premier ministre turc Erdoğan concernant l’envoi de soldats supplémentaires en Afghanistan, tandis que les débats concernant la demande dans ce sens des Etats-Unis se poursuivent.
L’information précise que les Etats-Unis auraient également demandé des soldats supplémentaires de la Turquie, tandis qu’un nouveau processus de discussion est entamé avec la décision américaine dans ce sens. Le journal précise que le président américain Barack Obama avait demandé de la Turquie l’envoi de forces combattantes, et que la réponse du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan, qui devrait visiter les Etats-Unis le 7 décembre, est l’objet de curiosité. Selon les sources diplomatiques turques, écrit le journal, ne voulant pas ébranler la « confiance vis-à-vis des soldats turcs » Ankara pourrait proposer à l’administration américaine, l’établissement d’une nouvelle équipe d’ingénierie et l’augmentation des efforts pour la formation des forces de sécurité afghanes, au lieu d’envoyer des forces combattantes.
Dans l’information titrée « La menace du calendrier anéantira le processus », le quotidien Cumhuriyet évoque la discussion concernant les protocoles entre la Turquie et l’Arménie. Selon l’information, intervenant lors du panel « Turquie - Arménie : la voie qui avance » organisé à Bruxelles par le Fonds allemand Marshall, Vigen Sarkissian, conseiller principal du chef d’Etat arménien, a indiqué que « le processus s’arrêterait si le protocole signé entre l’Arménie et la Turquie n’entre pas en vigueur jusqu’en février ».
Prenant la parole lors du panel, le vice-président de la coordination des relations étrangères du Parti de la justice et du développement et membre du Conseil d’exécution centrale Suat Kınıklıoğlu a indiqué que cette expression anéantira le processus. L’information précise que Kınıkoğlu aurait affirmé qu’ils considéraient le processus problématique qui avait commencé avec l’occupation arménienne au Karabakh, non pas comme un problème des deux parties mais comme un problème régional.
« Plus qu’un échelon pour la ligue des riches, les marchés s’envolent avec la note » titre Star qui annonce que la société de notation financière Fitch a augmenté de deux échelons la note de la Turquie. Selon l’information, la note de la Turquie a été élevée de deux échelons dans une période où les craintes augmentent concernant le remboursement des dettes par plusieurs pays de l’UE, notamment par la Grèce, à la suite de la crise de Dubaï. Le journal précise que l’économie de la Turquie avait atteint la note de crédit la plus élevée à la suite de la crise de 1994, et qu’il ne reste plus qu’un échelon pour la note indiquant que ’des investissements peuvent être réalisés’ et qui est accordée aux pays riches et stables. L’information qui indique que la première augmentation de la note pour la Turquie pendant la période de crise a été accordée par Fitch, et que la société de notation financière avait augmenté la note de crédit en devises étrangères à long terme de la Turquie de deux échelons en la notant par ’BB+’.
Le quotidien Haber Türk annonce que deux pays catholiques fondamentaux de l’Union européenne ont interdit d’accrocher des croix dans les classes, tandis que la discussion se poursuit concernant l’interdiction des minarets en Suisse. Selon l’information, suite à un procès intenté par un parent athéiste le mois dernier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait jugé contre les principes fondamentaux des droits de l’homme d’accrocher des croix, qui sont les symboles du christianisme, dans les écoles. A la suite de la Pologne, la décision de la Cour européenne des droits de l’homme sur l’Italie a également eu des répercussions en Espagne.
Le journal précise qu’un groupe de parlementaires espagnoles soutenant la décision de la CEDH interdisant la croix dans les écoles, se sont mobilisés pour l’application de cette décision dans leur pays. La motion proposée par le parti de la gauche catalan ERC, a été approuvée par 20 votes contre 16 refus dans la commission.
L’information rappelle que la France, qui est un pays majoritairement catholique, avait interdit en 2004 l’utilisation dans le domaine publique des symboles de l’Islam, du Judaïsme ainsi que de ceux du Christianisme, y compris la croix.