Le Premier ministre turc a évoqué les incidents de 1915 dans la réunion de groupe parlementaire de son parti. « La confrontation avec l’histoire et avec les vérités de l’histoire n’incombe pas seulement à la République de Turquie. Chaque nation, chaque Etat qui garde ses peurs vivantes, doit faire cette confrontation » a-t-il dit.
« Alors que certains événements historique deviendront bientôt centenaires, nous devons être courageux en vue de mettre sur la table l’utilisation de ces peurs en tant qu’instrument de menace » a-t-il poursuivi, indiquant qu’il souhaitait que tous les événements du siècle précédent qui sont restés flous jusqu’à nos jours devaient être mis au grand jour dans toutes leurs dimensions.
Le Premier ministre a noté que ces questions ne devaient plus être utilisées comme instruments de politique et devaient être confiées aux historiens.
Le chef du gouvernement turc a également vivement réagi contre les jugements de peine de mort en Egypte.
« L’indifférence du monde entier et l’approbation du coup d’Etat en Egypte en restant silencieux jouent un rôle encourageant dans ces décisions prises avec insouciance » a-t-il ajouté, critiquant le silence observé par plusieurs pays et les médias.
Il a enfin appelé les pays de l’Union européenne à réagir contre les jugements de peine de mort.