Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif était à Istanbul, samedi, pour une visite d’une journée

Reçu par le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan au Palais de Dolmabahçe, Zarif s’est entretenu par la suite avec son homologue turc Ahmet Davutoğlu au Palais de Çırağan.

M. Zarif n’avait pas pu répondre favorablement à l’invitation du chef de la diplomatie turque pour les célébrations de Şeb-i Arus organisées à Konya, en raison du malaise de sa mère.

M. Davutoğu avait réalisé une visite à Téhéran au mois de novembre, où il avait rencontré son homologue iranien Javad Zarif.

Lors de la conférence de presse conjointe, Ahmet Davuotğlu a retenu l’attention sur le drame humanitaire qui sévit en Syrie. « Nous sommes prêts à faire le nécessaire afin de mettre un terme au souffrance de la Syrie, pays frère et cher à nos yeux » a-t-il déclaré.

Notant qu’ils allaient réaliser des efforts pour trouver une solution politique lors de la conférence de Genève II qui se déroulera le 22 janvier, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu a indiqué avoir partagé les points de vue de la Turquie avec l’Iran et traité les démarches qui pourraient être faites.

Evoquant les incidents vécus en Irak, Ahmet Davutoğlu a précisé qu’ils espéraient que l’Irak, pays ami et frère, atteindra les élections qui se tiendront le 30 avril, sans affrontement ethnique ni confessionnelle et que la paix et stabilité permanente seront instaurées dans le pays.

« Nous espérons que l’Iran et le groupe des 5 + 1, poursuivront leur entretiens sous le principe de l’entente et de la confiance réciproque » a-t-il assuré à propos du programme nucléaire iranien.

Notant que le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan envisageait de réaliser une visite en Iran à la fin de ce mois, le ministre des affaires étrangère Ahmet Davutoğlu a déclaré qu’ils avaient décidé de former un conseil de coopération de haut rang entre la Turquie et l’Iran.

De son côté, le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif a souligné que les relations entre les deux pays, se développaient crescendo de jour en jour.

« Nous avons beaucoup de points communs. La Turquie et l’Iran souhaitent que les peuples de la région soient respectés, que le sang cesse de coulés et qu’une paix permanente soit instaurée en Syrie et en Irak. » a dit Javad Zarif précisant qu’ils souhaitaient développer davantage les relations culturelles, économiques et commerciales.

« Les responsables iraniens attendront avec impatience cette visite » a-t-il ajouté, notant qu’ils seraient très heureux d’accueillir le Premier Erdoğan en Iran à la fin du mois.