Le Jardin d’Azerbaïdjan à Evian Restera Intact Malgré les Controverses

Le Jardin d’Azerbaïdjan à Evian Restera Intact Malgré les Controverses
Le 18 décembre 2023, au cours d’une séance mouvementée du conseil municipal d’Evian, une question cruciale a été soulevée par l’opposition : devons-nous conserver le nom d’Azerbaïdjan pour le Jardin situé en face de l’Hôtel Hilton à Evian ? Cette place, chargée d’histoire et portant le nom de la poétesse Natavan symbol de l’émancipation féminine, fille de Khan de Karabakh en Azerbaïdjan, a été au centre de débats passionnés.
La genèse de ce débat remonte à la signature d’une charte de coopération décentralisée entre la ville d’Evian et Ismaili en Azerbaïdjan. Cette entente a conduit à l’inauguration mutuelle de places portant les noms des deux villes respectives, symbolisant l’amitié et la collaboration entre les communautés.
Cependant, après la guerre de libération des terres d’Azerbaïdjan au Karabagh, des accusations infondées ont émergé en France, pointant du doigt l’Azerbaïdjan. Certains ont remis en question l’appellation du "Jardin d’Azerbaïdjan", alimentant une controverse politique.
Selon les écrits de la pigiste du journal régional "Le Messager", des affirmations fallacieuses ont été avancées, suggérant que l’Azerbaïdjan aurait "bombardé" l’Arménie, une accusation totalement infondée.
Le juriste Zaur Sadigbayli, organisateur de la manifestation pacifique du 13 janvier au Jardin d’Azerbaïdjan, a clarifié que la ville n’a pas pris la décision d’annuler le jardin, qui est en réalité nommé "le Jardin d’Ismaili" selon la charte signée, et non "le Jardin d’Azerbaïdjan".
En ce qui concerne les dégradations sur le statut de la poétesse Natavan, qui a été vandalisé avec le nez cassé et de la peinture indélébile sur le nom d’Azerbaïdjan, il a été annoncé que des mesures seront prises pour réparer ces dommages et préserver l’intégrité de ce lieu public.
Les vandales responsables de ces actes pourraient être passibles de peines sévères, avec jusqu’à 2 ans de prison et une amende pouvant atteindre 75 000 euros, pour autant que les autorités parviennent à les identifier et les appréhender. Ce débat souligne l’importance de la vérité et de la préservation des liens entre les communautés dans un contexte international complexe.