Il existe des points communs entre les musiques traditionnelles de Turquie et de Bretagne. La quarantaine de musiciens du Bagad Istanbul vous le démontrent ce jeudi.
Après la rue est vers l’art et un concert en Turquie, Bagad Istanbul s’offre le Cornouaille. Le groupe rassemble les 35 musiciens du bagad Penhars et les 6 artistes du Kollectif Istanbul. « Le projet est né en 2011, sous l’impulsion du Lorientais Richard Laniepce et de sa compagne Asli Dogan originaire de Turquie, les créateurs du Kollectif Istanbul, raconte Magali Lecuyer la présidente du Bagad Penhars. Le couple cherchait marier à leur jazz des Balkans avec la musique bretonne. » Le Bagad Penhars ayant déjà travaillé avec une fanfare turque, a été le candidat idéal.
Similitudes
Depuis, les collaborations entre les deux formations s’enchaînent. Les musiciens ont appris à se connaître et à jouer ensemble lors de leurs résidences communes à Quimper et Istanbul. « Les liens se sont particulièrement resserrés en Turquie lors de notre voyage en juin. Et aujourd’hui, cela se ressent sur scène », se réjouit la présidente. Pour le plus grand plaisir du public. Le spectacle raconte une rencontre. « Au fil des répétitions, nous nous sommes aperçu des ponts existant entre la tonalité des Balkans et la musique bretonne, décrit la musicienne. Par exemple, la danse appelée andro en Bretagne a son miroir parmi les danses traditionnelles turques. Le même morceau parlera aux deux peuples. » L’univers de Bagad Istanbul espère bien conquérir le public de l’espace Pierre Jakez Hélias lors de la soirée Klez Breizh jeudi 24 juillet. David Krakauer qui joue en deuxième partie leur fera l’honneur de partager un morceau improvisé sur scène.
La date marquera une étape importante dans ce projet de collaboration musicale. « Pourquoi pas imaginer une tournée nationale voire internationale par la suite », ambitionne Magali Lecuyer. Les créations du groupe seront bientôt en ligne sur www.bagadistanbul.com.
Jeudi 24 juillet à 19 h à l’espace Pierre Jakez Hélias ; Tarif : 12 euros.
Source : Côté Quimper