Une ONG internationale a annoncé une nouvelle augmentation de la corruption du gouvernement en Arménie classant le pays parmi les 60 pays les plus corrompus du monde.
L’Arménie aussi bien que la Bolivie, l’Ethiopie, le Kazakhstan la Mongolie et le Viêt-Nam partagent une modeste 120ème place dans le dernier index de Perceptions de la Corruption l (CCPP) couvrant 180 nations. L’Arménie était à la 109ème place dans le précédent index sorti à Berlin il y a un an.
L’enquête 2009 a assigné à l’Arménie un score de 2,7 mesuré sur une échelle de 10 points, avec le zéro indiquant un haut degré de corruption perçu par les entrepreneurs et les experts. L’Arménie disposait de 2,9 points en 2008.
« Je dois pointer qu’en règle générale, on ne considère qu’une variation de 0,3 points n’est pas significative dans la structure de cette étude » a dit Amalia Kostanian, la présidente de la filiale arménienne du Centre Anti-Corruption et Transparence (ACC).
Cependant, Amalia Kostanian a souligné que l’association n’a trouvé aucune diminution de la corruption et autres pratiques dans le pays pendant la dernière décennie. « En fait, nous avons stagné depuis 2003 » a-t-elle dit, présentant les découvertes du dernier CCPP lors d’une conférence de presse.
Les autorités arméniennes prétendent avoir intensifié leur combat ces récentes années, adoptant divers programmes et formant des corps spéciaux.
L’administration de l’ancien président Robert Kocharian a lancé en 2003 un premier programme consistant en des mesures principalement législatives. Cela n’a cependant pas eu les effets escomptés.
Serge Sarkissian a admis l’année dernière que l’absence virtuelle de poursuites à l’encontre des fonctionnaires du gouvernement corrompus a sapé la confiance publique. Son Premier ministre, Tigran Sarkissian, a même été plus sévère dans la reconnaissance du problème.
L’ACC et d’autres groupes locaux civiques croient que la situation s’est à peine améliorée sous l’administration Sarkisian. Amalia Kostanian a notamment pointé la permission aux hauts fonctionnaires du gouvernement d’avoir des intérêts dans des affaires et le fait qu’ils étranglent les entrepreneurs les défiant. Elle a décrit “ la fusion entre de grands entrepreneurs et des politiciens ” comme la racine du problème.
jeudi3 décembre 2009
par Stéphane/armenews