Les forces azerbaïdjanaises ont neutralisé un militaire russe chargé de former les snipers arméniens sur la ligne de front au HK séparant les territoires libres des zones occupées par l’armée arménienne. Les snipers arméniens postés sur la ligne de front tirent régulièrement sur les soldats azéris postés de l’autre côté du front, dans les territoires libres.

Selon l’information d’APA, le 25 avril, à proximité du village Merzili de la région d’Agdam, un tireur d’élite azerbaïdjanais a blessé le militaire russe Bolotnikov, entrainant les tireurs embusqués des troupes d’occupation qu’Erevan a posté au Haut-Karabakh. Il a par ailleurs été révélé que, depuis un long moment, l’officier russe entrainait les tireurs arméniens, et qu’il a lui-même tiré à plusieurs reprises sur les militaires azerbaïdjanais gardant la ligne de front entre les territoires libres et les zones occupées du HK par l’Arménie. Pour ses activité, Seyran Ohanian lui avait même remis une décoration.

C’est le premier militaire russe, qui pendant 10 ans a combattu dans l’armée arménienne dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan à être neutralisé sur la ligne de front. Plus tôt, en 1992-1994, durant la guerre du Karabakh il avait été révélé qu’un grand nombre de militaires russes avaient participé à la préparation de l’armée arménienne et des groupes armés qui envahiraient plus tard le territoire azerbaïdjannais du Haut-Karabakh.

Au cours de l’année passée, les soldats arméniens ont violé le cessez-le-feu plusieurs milliers de fois.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azérbaïdjanais. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azérbaïdjanais de leurs terres.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison abandonnées sont "offertes" par l’Etat arménien aux colons (des volontaires ou bien d’anciens prisonniers) installés pour peupler artificiellement les territoires occupés.

Un nombre croissant de pays, d’Etats, de collectivités ou d’instances internationales condamnent les massacres, reconnaissent leur caractère génocidaire ou les qualifient de crime contre l’humanité. De plus en plus de voix demandant à l’Arménie de faire son travail de mémoire et de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement (comme stipulé par plusieurs condamnations de l’ONU).

Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation du million d’Azerbaïdjanais et se servent de leurs officines en Europe ou en Amérique pour faire pression sur les instances politiques afin de bloquer la résolution du conflit. Certaines campagnes arméniennes, notamment en France ou aux Etats-Unis, vont jusqu’à inverser les rôles et présenter les Azerbaïdjanais comme les agresseurs.

A l’origine peuplé de 150 000 habitants, entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les troupes arméniennes lors de l’invasion.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le Génocide des Azérbaïdjanais
 Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques contre le peuple Azerbaïdjanais (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens