Cette année encore, les religieux grecs et arméniens n’ont pas échappé aux violentes bagarres traditionnelles qui les opposent chaque année au Saint-Sépulcre.
Des popes grecs orthodoxes et des prêtres arméniens se sont de nouveau violemment battus dimanche dans la basilique du Saint-Sépulcre de la vieille ville de Jérusalem, un des hauts lieux de la chrétienté.
La police israélienne est intervenue pour séparer les deux camps.
Certains des prêtres ont utilisé des cierges comme gourdins tandis que d’autres tentaient d’arracher les soutanes de leurs rivaux.
De très anciennes rivalités opposent les représentants des deux églises qui se partagent le contrôle du Saint-Sépulcre, où selon la tradition chrétienne Jésus-Christ a été crucifié et enterré.
Les célébrations au Saint-Sépulcre sont réglées pour tenter d’éviter des frictions entre les différentes églises qui se partagent chaque pouce de ce site sacré mais chaque année, religieux grecs et arméniens en viennent aux mains malgré toutes les mesures de sécurité.
Les règles de la cohabitation, établies en 1852 par les Ottomans, régissent depuis très strictement le Saint-Sépulcre. Toute modification du statu quo est impossible, telles les heures des messes et des processions.
Pour éviter tout conflit, les clés de l’église sont depuis sept siècles entre les mains de deux familles musulmanes.
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