Dans une article signée Valérie Sasportas, Le Figaro invite ses lecteurs à voir l’image de Bakou d’aujourd’hui et l’intérêt que la République azerbaïdjanaise porte pour l’art contemporaine dans dans la campagne de promotion du pays en Europe. Mais, l’auteur nous fait gouter un plat artistique bien pimentée par la politique. Au lieu de ses commentaires quelques fois "primitifs", il serait préférable que l’auteur se penche un peu plus sur le domaine d’art contemporaine à Bakou, les challenges et ses problèmes. N’importe quel journaliste pouvait donner pratiquement 3/4 des informations sur l’article en surfant juste sur Wikipedia et les premiers sites d’informations trouvées par google en réponse au mot de recherche, l’Azerbaïdjan.
Il se peut que l’auteur ne fréquente que quelques endroits juste pour mettre un peu de noir sur blanc sur un sujet qu’on lui a assigné à son mal gré. Pourtant, l’auteur arrive à capter l’attention en présentant trois points importants qui sont dignes de reflexion :
1) Quelques membres de la famille présidentielle sont très actifs dans le fleurissement de ce secteur en Azerbaïdjan : La nièce du président, Aïda Mahmudova qui dirige le groupe Yarat L’auteur oublie de citer aussi la fille du président, Leïla Aliyeva, qui est aussi une artiste dont les oeuvres sont déjà exposées à Bakou.
2) Le premier évènement du marché de l’art à Bakou : Deux oeuvres de l’art de portée importante ont été exposées lors de cet évènement ce qui en montre la prétention de Bakou dans le domaine. Bakou a aussi financé la salle sur l’Islam du musée de Louvre, ce qui est cité par plusieurs auteurs en exemple comme quoi l’Azerbaïdjan chercherait à promouvoir l’image du pays à travers des financement de plusieurs évènements artistiques.
3) Le boom économique en Azerbaïdjan où les centaines de nouveaux batîments apparaissent tous les ans. La façade de la ville change à une vitesse extraordinaire. D’où la dénomination Dubaï de la mer Caspienne.
Vite fait, quelques erreurs que n’importe quel connaisseur de l’Azerbaïdjan pourrait remarquer. Azerbaïdjan ne se situe pas en Asie centrale et n’est pas une République de l’Asie centrale et le pays n’est pas dirigée non plus sans interruption par la famille d’Aliev depuis 1969. De 1982 à 1993, ce n’est pas la famille d’Aliyev qui tenait les rênes du pouvoir. Pas la peine de s’arrêter sur les détails.
Lien/Source : Azerbaïdjan News