Grâce à ses Turcs, Yilmaz et Celik, le LOSC a repris les commandes du Championnat.

Lille maîtrise Nice et repasse devant le PSG
En dominant tranquillement l’OGCN (2-0), grâce à ses Turcs, Yilmaz et Celik, ce samedi soir, le LOSC a répondu à Paris et repris les commandes du Championnat.
Avec : l’Equipe
Le match : 2-0
Et une en moins. Sur leur petit agenda du sprint final, les Lillois peuvent barrer une ligne supplémentaire, synonyme de nouvelle journée effacée et de nouvelle victoire engrangée. À trois rencontres de la fin du Championnat, le LOSC, sérieux et serein, a donc repris la tête du classement au PSG, victorieux de Lens plus tôt dans la journée, avec toujours cette petite unité d’avance.
« Comme un chien avec un os dans la bouche », pour reprendre les propos de Christophe Galtier cette semaine, les Dogues ont fait ce qui fait leur force. Un gros pressing d’entrée, d’abord, pour déstabiliser le Gym et faire la différence rapidement. Ce qui a fonctionné, avec un nouveau but de Yilmaz dès la 13e minute (voir plus bas). Puis, une fois devant au score, ils ont contrôlé le ballon et cadenassé leur bloc.
En face, Nice n’a pas existé et n’a jamais trouvé la clé (aucun tir !), comme de nombreuses équipes cette saison (19e clean sheet pour Maignan). L’expulsion de Lotomba (voir plus bas) n’a pas non plus aidé à prendre plus de risques. De toute façon, peu après la reprise, Celik a enfoncé les Niçois d’une jolie reprise (56e). Bref, une soirée « tout bénef’ » pour Lille. Plus que trois finales.
Le joueur : signé Yilmaz
Héros lillois à Lyon dimanche dernier (3-2 ; deux buts, une passe décisive), Burak Yilmaz a de nouveau enfilé le costume du leader offensif. C’est lui qui a débloqué la situation (13e), à l’entrée de la surface, d’un plat du pied glissé entre deux adversaires et envoyé dans le petit filet de Benitez. Le vétéran turc (36 ans en juillet) s’est également retrouvé à l’origine du but du break de son compatriote Celik (56e). Et il aurait pu s’offrir un doublé, mais son tir a trouvé le poteau (64e). Il avait beau paraître agacé à sa sortie (71e), il a encore été déterminant.