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EXCLUSIF ! FOOTBALL : DE 2002 A 2022 TURQUIE...

Publié le | par Engin | Nombre de visite 501
EXCLUSIF ! FOOTBALL : DE 2002 A 2022 TURQUIE...

EXCLUSIF ! FOOTBALL : DE 2002 A 2022 TURQUIE ET MAROC ONT PREPARE UNE RUPTURE EPISTEMOLOGIQUE

EXCLUSIF !QATAR 2022 . TURQUIE NEWS COMPTE PARMI SES MEMBRES LE SEUL OCCIDENTAL A AVOIR PREVU L’ASCENSION MAROCAINE.

ENTRETIEN.

Lozato
Gianguglielmo Lozato

Ci-dessus l’homme qui avait tout deviné : un simple enseignant du nom de LOZATO (ici devant l’université de Marne-la-Vallée),chroniqueur occasionnel pour « TURQUIE NEWS ».

La personnalité d’aujourd’hui a tout pour surprendre les adeptes du journalisme sportif classique, surtout de celui pratiqué en France, en Angleterre ou en Allemagne. Déjà en vue en 2014 pour avoir été le seul Européen à avoir expliqué catégoriquement que l’Algérie était en train de se refaire une santé sur le plan du Football International (YOUTUBE « LOZATO FOOTBALL ITALIE ALGERIE »), puis pour l’Euro 2016 pour avoir annoncé la surprise islandaise deux ans auparavant (ce qui lui a valu de faire la première page de la rubrique sports en Islande lors du Mondial 2018), Monsieur Lozato (de son prénom Gianguglielmo en Italien ou Jean-Guillaume en Français) supporter de l’équipe d’Italie et de l’A.S Roma avait prévu depuis longtemps l’arrivée au premier plan de l’équipe du Maroc. Parfois dans le détail comme dans Saphirnews ou Kapitalis. Par exemple en annonçant que le Maroc pouvait viser au moins les quarts de finale et en expliquant qu’il battrait l’Espagne aux tirs aux buts. A noter aussi sa prévision de la victoire de la Tunisie sur la France , ses affirmations sur le Portugal qu’il avait décrit comme équipe européenne la plus crédible pour Qatar 2022 notamment pour la beauté de son jeu.Ou encore de la France qu’il avait décrite comme capable du meilleur comme du pire.

TURQUIE NEWS : Cher Monsieur LOZATO bonjour.Tout d’abord rappelle-nous qui tu es exactement et ton lien avec « Turquie News ».

LOZATO : Bonjour Turquie News .Je suis principalement enseignant d’Italien, et fier de l’être puisque je viens d’une famille très lié à l’enseignement et que j’ai choisi ce métier par choix et non par défaut. J’en profite pour saluer mes étudiants et collègues. J’officie principalement à l’ENSG c’est-à-dire auprès de la fac de Paris Gustave Eiffel puis en école de commerce international auprès de SKEMA Business School. Mon lien avec Turquie News reste difficile à définir et selon moi mon rédacteur en chef serait plus en mesure de le faire que moi !! (rires) Plus sérieusement j’ai un lien tout en étant indépendant car je n’ai aucune racine turque donc je suis peut-être plus libre pour écrire Et mon lien est professionnel autant qu’amical.

TN : Aucune racine turque malgré les doutes de certains lecteurs quand ils t’observent et pourtant tu avais pressenti des choses dans le passé pour l’équipe de Turquie, ce qui nous amène au sujet primordial de cette interview. Peux-tu commencer à nous éclairer sur ces deux aspects ?

L : D’abord la Turquie j’ai jugé son Football avec objectivité, ce qui m’a aidé à prévoir il est vrai sa qualification pour l’Euro 2016 alors que c’était mal parti. En fait je connais mieux la Turquie du football que la Turquie elle-même, le premier match de l’équipe nationale que j’ai regardé s’étant déroulé en 1987 alors que je n’avais que 13 ans. A partir de là, lorsque quelqu’un s’intéresse à des équipes nationales variées, il peut comprendre beaucoup de choses. Voilà pourquoi mon esprit footballistique très différent de la doxa entretenue par l’EQUIPE ou FRANCE-FOOTBALL m’a permis de prévenir les gens sur le potentiel marocain en vue de Qatar 2022.

Pour rebondir sur ce trait d’esprit concernant les racines turques, cela me porte à évoquer plusieurs aspects. En premier lieu l’amusement car je n’ai effectivement aucune origine turque mais curieusement dans la région italienne où j’ai des racines génétiques des études portant sur l’ADN ont trouvé des similarités troublantes entre les habitants de certaines localités et les Turcs originaires de la ville d’Adana. Bon ça daterait peut-être de l’époque étrusque alors ça fait un peu loin, non ?
En second lieu peut-être qu’inconsciemment ça m’a servi pour faire « le caméléon » et mieux comprendre certains aspects turcisants ? J’en profite pour insister sur une chose : je ne suis pas seulement orientaliste ou trop centré sur la Méditerranée concernant mes analyses sur le Foot puisque j’avais aussi anticipé des résultats qui concernaient les équipes de Colombie et d’Islande, ainsi que l’arrivée en finale des Bleus de Deschamps pour l’Euro organisé en France.

TN : Alors cette fois pour Qatar 2022 on peut parler de coup de maître. Raconte nous à partir de quand tu as pensé aux Marocains.

L : Depuis plusieurs années, une décennie. D’abord à l’automne 2013 en rappelant au cours d’une conférence le statut de l’équipe du Maroc depuis 1986. Le Maroc ne s’était pas qualifié pour Brésil 2014 mais son équipe nationale avait marqué l’Histoire avec Bouderbala, Lamriss, Krimau, Zaki, Timoumi, Khaïri, El Haddaoui. Mais en 2018 il s’est qualifié et là des choses ont recommencé à se mettre en place. Déjà deux ans avant la Coupe du Monde j’avais écrit dans Saphirnews (qui dépend de Salam News) que le Maroc était en train de prendre la première place occupée par l’Algérie dans le leadership continental. Les évolutions dans le jeu marocain étaient évidentes et puis l’effectif pouvait se baser sur une réserve de trois bons gardiens. L’équipe est technique et rapide et faisait preuve de plus en plus de régularité.

TN : Tes affirmations ont-elles eu de l’écho ?

L : Bizarrement auprès d’un public clairsemé et confidentiel.

TN : Comment l’expliques-tu ?

L : En fait beaucoup de supporters ne s’intéressent qu’à une ou deux équipes fondamentalement. Et c’est pareil pour pas mal de journalistes. Ensuite soyons francs : certaines équipes énervent lorsqu’elles gagnent. Soit quand elles ne correspondent pas à des nations au fort bassin de consommation. C’est le cas de l’Islande splendide à l’Euro 2016. Là la presse islandaise m’avait accordé de l’attention mais par contre la presse sportive française m’a complètement ignoré. Ou alors en raison d’antagonismes profonds, comme avec la Turquie et le Maghreb. A noter que pour les pays d’Afrique Noire et d’Amérique Latine c’est déjà plus variable. Pour ce qui me concerne déjà avoir parlé de l’Algérie dans le passé m’a porté certainement préjudice puisque je n’ai été relayé que par la Gazzetta dello Sport et par Radio Bruno Toscana et qu’en France on m’a ignoré. Bien dommage quand on connaît la qualité des écoles de journalisme ici. Cette fois parler du Maroc n’a pas forcément fait plaisir non plus. D’abord au public occidental de manière générale. Ensuite à une certaine frange de l’élite politique ou médiatique puisque le Qatar semble attirer les grâces plus que l’Afrique du Nord. On assiste à une subdivision de l’empathie et surtout de l’antipathie. En fait les Lions de l’Atlas 2022 ont été l’équivalent de la Milli Takim 2002.

CI-DESSOUS LOZATO MENTIONNE DANS LA PRESSE ITALIENNE, DEFINI COMME LE SEUL EUROPEEN A AVOIR PREVU LE RENOUVEAU ALGERIEN AU MONDIAL 2014.

Lozato
Gianguglielmo Lozato

TN : Ta comparaison est des plus intéressantes pour nos lecteurs. Peux-tu approfondir ?

L : Les faits parlent d’eux-mêmes. La Turquie avait été troisième. Le Maroc a été quatrième. Je rajouterais l’ambiance, le parcours héroïque, la symbolique de la revanche en commun. Et un style de jeu très technique, très actif même si les Turcs ont été un peu plus spectaculaires. Ce qui n’enlève rien au dynamisme maghrébin visible au Qatar. A chaque fois il y a eu un sentiment d’innovation. Je ne crains pas d’affirmer que de 2002 à 2022 Turquie et Maroc ont préparé une rupture épistémologique.

Ici à Paris avec des supporters marocains lors de la qualification pour le deuxième tour.

Lozato
Lozato
Equipe de Maroc
Lozato3

Ici au Maroc avec l’équipe espoirs marocaine et Mehdi Sadak lecteur de Turquie News et de la Gazette des Sports de Paris, supporter du Maroc et du Real Madrid.

TN : Alors, des nouvelles prévisions pour nos lecteurs ?

L : Je m’attendais à cette question ! Vraiment pour commencer par la Turquie c’est le chantier total. Et en plus les circonstances actuelles nationales sont très délicates. Est-ce que cela pourra galvaniser les joueurs pour lutter contre le destin ?
Pour l’Euro 2024 je verrais bien une finale France-Allemagne ou France-Italie.Pour la Coupe du Monde 2026 attention à l’Afrique. Le Maroc a les moyens de poursuivre son œuvre. Mais attention, j’imagine les deux dernières finalistes, c’est-à-dire la France l’Argentine, avoir des difficultés.Plus précisément ne pas dépasser le premier tour ou même ne pas se qualifier du tout pour la phase finale. L’Italie prendra-t-elle sa revanche ? Le Portugal pourrait faire quelque chose de très bien, surtout_on ne sait jamais_si Mourinho se met à l’entraîner… Mystère.Et le Brésil ne l’oublions pas. Après Messi qui finit champion du monde, au tour de Neymar ?

TN : Un mot de la fin ?

L : Pour initier ma réponse ça dépasse le cadre du Football, je transmets tous mes encouragements aux victimes directes et indirectes du tremblement de terre. Surtout que j’ai déjà visité la Turquie deux fois dans ma vie et que j’ai pu partager aussi des bons moments avec des membres de la diaspora quand j’ai été invité à des célébrations de mariage ou à regarder le derby stambouliote.
Pour revenir au Football, bonne chance à l’équipe de Turquie si chère aux lecteurs de Turquie News. Bonne chance à l’objectivité. Je remercie toutes celles et ceux qui ont cru en mes opinions.

PROPOS RECUEILLIS PAR MONIA OURABI ET FODIL BELAMRI

CI-DESSOUS LE LIVRE ECRIT PAR L’INTERVIEWE POUR SOUTENIR LES OUIGHOURS.

Lozato
Lozato
Livre sur les Ouïgours

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