C’est ce qu’aurait écrit le 11 novembre 1965 un journaliste du Petit Varois au sujet d’une audience en correctionnelle à Draguignan, selon Nice-Matin.
Poursuivant : "Il s’agit des nommés Devedjian Patrick et Madelin Alain, étudiants à la Faculté de Droit à Paris, à qui le soleil a quelque peu tourné la tête alors qu’ils se trouvaient en vacances sur notre belle Côte-d’Azur."
Ce samedi, Nice-Matin ressort cette surprenante coupure de presse qui circule depuis peu sur le Web.
Info ou intox ? La coupure de presse est-elle authentique ?
Pour Nice-Matin, pas de doute : on parle bien de l’actuel ministre de la Relance et de l’ancien député et ministre de Jacques Chirac.
Qu’auraient-ils fait pendant leurs vacances à La Croix-Valmer de 1965 ?
Des choses pas jolies-jolies, toujours si l’on en croit cette coupure de presse.
Comme ? Siphonner de l’essence, voler une Simca1000 et un moteur de bateau, et détenir illégalement des papiers d’identité et même un pistolet.
Qu’ont dit ces jeunes gens à l’audience ?
"Devedjian niera toute participation aux vols d’essence. Madelin, lui, reconnaît les faits qui lui sont reprochés" précisent Le Petit Varois et Nice-Matin.
A quoi ces jeunes gens auraient-ils été condamnés ?
Le Petit Varois.
Encore et toujours selon Le Petit Varois, les deux compères avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Draguignan à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve.
Cette peine "leur donnera peut-être matière à réfléchir" concluait alors C.P., auteur de la chronique judiciaire du Petit Varois.
Qu’en pensent les principaux intéressés ?
Ils n’en auraient jamais parlé, selon Nice-Matin, pas même à leurs collaborateurs.
"Je n’étais pas au courant. Mais c’est une très vieille histoire. Je n’étais même pas encore son conseil" réagit quant à lui l’avocat d’Alain Madelin
"C’est une connerie de jeune voilà tout" a toutefois déclaré Thierry Mariani à Nice-Matin, ajoutant : "Qui n’a jamais volé un paquet de bonbons ?"
"On n’avait jamais entendu parler de cette histoire. On lui a reproché beaucoup de choses mais là..." dit aussi à Nice-Matin le cabinet de Patrick Devedjian.
Contacté ce samedi par Le Post, Me Jean-Marc Fedida, avocat d’Alain Madelin, réagit : "J’ignore tout de cela. Je n’ai aucune information. C’était il y a 44 ans." S’appuyant sur la page Wikipedia de son client, il dit qu’Alain Madelin était effectivement étudiant en droit à Assas en 1964 avec Patrick Devedjian.
Egalement contactée par Le Post, la rédaction de Nice-Matin dit "n’avoir aucun doute sur l’authenticité de la coupure de presse ni sur le fait qu’il s’agit des hommes politiques que nous connaissons."
(Sources : Nice-Matin, Wikipedia, Le Post.fr)