ATATÜRK par Ayten AKGÜRBÜZ

Actualité

Des savons artisanaux venus d’Antioche en Turquie

Publié le | par Engin | Nombre de visite 450
Des savons artisanaux venus d'Antioche en Turquie

Des savons artisanaux venus d’Antioche en Turquie

Avec ; Le Progrès

Emine Koca
Emine Koca

Depuis le début de la guerre en Syrie, la fabrication de savon d’Alep, considéré comme le plus vieux savon du monde, s’est allègrement développée hors des murs de la ville, aux abords de la frontière. Et particulièrement à Antioche, en Turquie, où le savoir-faire existait déjà depuis des millénaires.

Un savoir-faire existant depuis des millénaires

Aussi, lorsqu’Emine Koca a décidé de créer sa propre marque de savon naturel, artisanal et écologique, c’est dans cette direction qu’elle s’est tournée. D’autant que sa famille en est originaire. « Nous nous y sommes rendus avec mon époux et dans ce petit atelier, qui vient en aide aux réfugiés syriens en leur proposant un travail, j’ai ressenti une grande émotion. L’odeur de l’huile d’olivier et celle de laurier, les gestes pour travailler les huiles m’ont rappelé ceux que faisaient ma grand-mère et ma tante pour fabriquer les savons qui servaient à toute la famille. »

La jeune maman, originaire de Salanche (Haute-Savoie) et installée à Belleville (Rhône) depuis six ans n’a donc pas hésité à signer un contrat avec cet atelier : le savon « Alep Premium » était né.

Des bienfaits naturels

Dans une autre savonnerie de la région, Emine Koca s’est laissé séduire par la fabrication de savons naturels raffinés composés d’huile d’olive, de coco et de ricin : « associées à la graine de coton, au miel, au café, à l’avoine, à l’abricot, au Tea Tree, au calendula, ou encore au lait de chèvre et à la rose, ces huiles permettent de lutter efficacement contre le dessèchement de la peau, son vieillissement, l’acné ou simplement pour retrouver bonne mine », indique la jeune femme.

Sur le site tresordesoliviers.com , lancé le 20 décembre dernier, ce sont donc douze savons, labellisés GPM qui sont commercialisés (7 € pour 100 grammes). Emine Koca cherche aussi des boutiques avec pignon sur rue cette fois, pour les accueillir et, pour cela, s’acoquine avec des coiffeurs, esthéticiennes. « Je vais aussi, maintenant que le site est bien lancé et qu’il fonctionne bien, pouvoir me consacrer aux marchés artisanaux de la région », indique celle, qui a mis plus d’un an pour monter sa petite entreprise.

À terme, c’est toute une gamme de cosmétiques qu’elle voudrait commercialiser. « Et comme il ne me viendrait jamais à l’idée d’acheter une sauce tomate toute faite, hors de question que mes produits ne soient pas naturels et contiennent colorants et autres adjuvants. Je compte même obtenir une labellisation bio ».

lien vers l’article : Le Progres


Lire également