20 avril 2024

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BESIKTAS ET TRABZONSPOR NOUS FONT PATIENTER EN ATTENDANT LE DERBY.

Publié le | par Engin | Nombre de visite 466
BESIKTAS ET TRABZONSPOR NOUS FONT PATIENTER EN ATTENDANT LE DERBY.

BESIKTAS ET TRABZONSPOR NOUS FONT PATIENTER EN ATTENDANT LE DERBY.

Le deuxième week-end d’avril n’a pas été riche en rebondissements puisque les cinq premiers du classement n’ont pas été bouleversés, un état de fai, pratiquement une fatalité "alla turca". Avec le Besiktas et le Trabzonspor qui nous ont divertis dans l’attente de la lutte pour la première place du classement, s’annonçant sous forme de derby dimanche prochain en fin d’après-midi.

5-1 et 4-0, ok, des scores à la mesure du talent des hommes de Besiktas et de ceux du Trabzonspor, respectivement devant Goztepe Kayseri. Attention toutefois au faux-pas du Galatasaray à Ankara (défait 0-1 par Gençlerbirligi). Istanbul Basaksehir lui, ( victoire 1-0 contre le Yeni de Malatya) défiera ses rivaux pour la place de leader à un moment-clé de la saison, d’autres concurrents à l’affut ne lâchant aucunement prise.

BESIKTAS FRACASSANT ET TRABZONSPOR DONNEUR DE LEÇONS NATIONALES.

Besiktas avait donné le ton dès sa première moitié de match, une avalanche de buts, Talisca en évidence comme d’habitude, quelques mouvements individuels, quelques mouvements fascinants de cohésion collective, pendant que le Fenerbahçe remportait facilement une victoire à domicile (2-0 infligé à l’équipe de Osmanlispor) à déplorer une chose, tous les buteurs de ces grands clubs ont été des étrangers. Un point à cerner puis à revoir en vue des échéances qualificatives continentales se profilant dès septembre. Dans ce registre , le Trabzonspor, en dehors de sa nette domination, a relevé la tête du sentiment " ayyildiz " avec le doublé du très bon international Burak Yilmaz, rappelons-le, c’est le dernier buteur turc en phase finale, toute une imagerie, donc, avec deux autres réalisations purement turques (Omur,Yaziki).

L’ÉNIGME GALATASARAY.

Galatasaray, c’est le coup de poker turc. Bien sur, lorsque l’on pense à cette équipe titrée, on visionne dans l’esprit la "Maison" Galatasaray, le quartier réputé à sa renommée non seulement sportive mais encore immobilière, scolaire et universitaire.

Pourtant le bel équilibre des fondations sang et or a été mis à mal chez le Genclerbirligi d’Ankara. Quatre-vingts dix minutes et quelques actions plus tard (parfois trop verticalisantes et stéréotypées chez les visiteurs), c’est finalement l’équipe receveuse qui a gagné dans les ultimes instants.
Deux choses sont à souligner fortement à la conclusion de ce match : Galatasaray n’a pas su tirer profit de son expérience récente, grisé par la victoire 2-1 de quelques jours auparavant sur Trabzonspor, ponctuée et modérée néanmoins par une réduction du score obtenue à la dernière seconde sur un lob magistral. Cette semaine-ci par contre, le but survenu en toute fin de match est l’oeuvre d’un turc : Uludag. Preuve s’il en est qu’il faut veiller au grain sur un vivier national pouvant réserver de belles surprises. N’est-ce pas Monsieur Cengiz Under qualifié en demi-finale de la Champions League ?

ISTANBUL REPREND LA MAIN.

La ville scintillante se présentera à l’image de sa position sur deux continents : partagée entre deux pôles footballistiques attrayants. Sachant que l’Istanbul BB se doit de marquer l’Histoire face à un adversaire aussi fort qu’imprévisible. Istanbul se réveillera tôt et s’endormira tard. Tambours et klaxons rivaliseront d’astuce pour se faire une place au milieu des supporters déchainés dans une cité urbaine que l’on pourra comparer à un énorme stade. Une véritable idéologie du football se réveille à l’occasion sur l’ensemble du territoire turc quand Istanbul devient la capitale d’un soir.

Avec impatience nous attendons l’opposition Basaksehir et Galatasaray. L’occasion de s’asseoir encore plus confortablement à la cour des grands pour les premiers nommés. L’occasion de se racheter pour les seconds nommés. Entre la force tranquille version V.Babacan et le flamboyant version Gomis se profile un beau débat sur fond de Bosphore, au cours duquel le poste de gardien de but risquerait de se poser comme l’élément déterminant de l’équipe qui voudra en ressortir grandie.

Gianguglielmo /Jean-Guillaume LOZATO, professeur d’italien à L’ENSG et à International Paris School of Business,chargé de cours à l’Université Paris-Est. Auteur de recherches universitaires sur le football italien en tant que phénomène de société.


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