Appel
Journée internationale de sensibilisation au danger des mines et d’assistance à la lutte contre les mines

APPEL
du Commissaire aux droits de l’homme (Médiateur) de la République d’Azerbaïdjan à la communauté internationale concernant le 4 avril - Journée internationale de sensibilisation au danger des mines et d’assistance à la lutte contre les mines
Lutte antimines
Comme on le sait, selon la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies du 8 décembre L’année 2005, le 4 avril est célébré chaque année comme Journée internationale de sensibilisation au problème des mines et d’assistance à la lutte antimines.
En 2023, l’objectif principal de cette journée, organisée dans le cadre de la campagne « L’action contre les mines ne peut attendre », est d’attirer l’attention sur les zones contaminées par les mines.
Malheureusement, il convient de noter que l’Arménie a non seulement suffi à maintenir nos villes et districts dans les régions du Karabakh et du Zangazur oriental de la République d’Azerbaïdjan sous occupation pendant près de 30 ans, mais a également contaminé massivement ces zones par des mines afin de nuire aux vies humaines et à la santé.
À la suite des nombreuses explosions de mines survenues après la déclaration tripartite, signée le 10 novembre 2020, des civils ont été victimes de ce terrorisme à base de mines, ainsi que des militaires.
La partie arménienne non seulement évite de fournir des cartes précises des mines terrestres enfouies dans nos territoires au cours de la dernière période, mais continue également de contaminer nos zones libérées avec des mines par le biais de groupes de sabotage.
Ainsi, selon les informations de l’Agence de lutte antimines de la République d’Azerbaïdjan, au cours de la période qui a suivi la guerre patriotique, 289 citoyens ont été victimes de mines et d’autres engins explosifs, dont 51 ont été tués et 238 blessés. D’une manière générale, depuis 1991, à la suite des explosions de mines, 3368 personnes, dont 357 enfants et 38 femmes, ont été tuées ou blessées.
Le problème actuel des mines, qui cause de nombreuses pertes humaines, des blessures graves et des handicaps, entrave gravement les travaux de construction, de construction et de restauration à grande échelle, ainsi que la paix dans nos territoires libérés.
Tout d’abord, pour assurer le retour en toute sécurité de nos anciens déplacés, qui ont été contraints de quitter leurs terres ancestrales à la suite des politiques de nettoyage ethnique et d’occupation menées par l’Arménie pendant de nombreuses années, ces zones doivent être déminées et l’infrastructure, qui y a été complètement détruite, doit être restaurée.
L’Arménie n’a intentionnellement pas partagé de cartes précises des champs de mines malgré les demandes répétées.
L’Arménie a violé les normes et principes du droit international humanitaire, en particulier les Conventions de Genève relatives à la protection des victimes de la guerre du 12 août 1949 et le Protocole additionnel I, en contaminant nos zones libérées par des mines, et en déclarant officiellement cela, elle a fait preuve d’un manque de respect flagrant envers la communauté internationale.
Nous pensons que la communauté mondiale doit être unie dans la lutte contre le terrorisme des mines dans l’intérêt de la protection des droits à la vie, à la sécurité et au droit à la vie et au droit à la vie humaine, droit à la santé des êtres humains.
À cet égard, dans nos déclarations et appels, ainsi que dans notre rapport spécial, adressé aux organisations internationales et régionales travaillant dans le domaine des droits de l’homme et aux différentes institutions nationales de défense des droits de l’homme, nous avons fourni des faits sur le problème des mines dans les zones libérées et les avons exhortés à prendre des mesures urgentes dans le cadre de leurs mandats.
Malheureusement, la communauté internationale n’a pas exprimé de préoccupation au sujet de la menace de mines terrestres créée par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan jusqu’à aujourd’hui et n’a montré aucun intérêt à prendre des mesures efficaces à cet égard.
En tant que Commissaire aux droits de l’homme (Médiateur) de la République d’Azerbaïdjan, je lance un nouvel appel à la communauté internationale pour qu’elle adopte une position décisive en ce qui concerne l’élimination du problème existant et appuie le processus de déminage.
Sabina Aliyeva
Commissaire aux droits de l’homme (Médiateur) de la République d’Azerbaïdjan
04 avril 2023