« Anne Hidalgo a-t-elle rencontré des représentants de SOS Chrétiens d’Orient, association visée par une enquête pour « complicité de crimes de guerre » ? »
Pas que !
Elle a fait le voyage avec l’ancien porte-parole de l’organisation terroriste arménienne ASALA, Ara Toranian
Et le représentant du parti arménien Dashnak Mourad Papazian, parti très raciste, extrémiste et turcophobe qui s’oppose à la paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
Comme dit le proverbe « Klavuzu karga olanin burnu boktan çikmazmis » (si vous avez le corbeau comme guide, votre nez restera toujours dans la merde).
Nous avions déjà parlé, il y a quelques années, de Dashnak. « Il importe de bien écouter ce qu’a dit Mourad Papazian, Président du Dachnack pour l’Europe occidentale, en présence d’officiels français lors de l’inauguration à Marseille d’un monument dont on nous dit qu’il a été payé uniquement par des fonds publics :
"Chers compatriotes, contre la Turquie, nous allons continuer à nous organiser. Nous organiser pour mieux nous mobiliser. Nous mobiliser pour mieux atteindre nos objectifs. Mieux atteindre nos objectifs pour gagner. Non seulement pour la reconnaissance du génocide mais aussi pour l’édification d’une Arménie libre, indépendante et réunifiée pour que, tous ensemble, nous puissions reprendre possession de Van, Mouch, Kars, Sassoun, Bitlis et Erzeroum. " »
Papazian parle de villes de Turquie, un pays ami de la France et membre de l’OTAN ; Ce sont donc deux extrémistes que Mme Hidalgo a choisi pour guides pour aller en Arménie et rencontrer des responsables de « Chrétiens d’Orient »
Elle ne peut ignorer le passif des personnes avec qui elle se déplace.
Elle ne peut ignorer qui sont les Chrétiens d’Orient ni la procédure ouverte à leur encontre.
Alors on ne sait pas si elle fait dans l’Arménophilie ou de la Turcophobie.
Turquie News partage cette information du journal La Libération et demande aux politiques de cesser toutes activités avec ces extrémistes et turcophobes pour des considérations électorales
🇦🇲#Arménie - Benjamin Blanchard, directeur général, présente à @Anne_Hidalgo, maire de Paris, les projets médicaux de #SOSChrétiensdOrient dans la région de Goris. pic.twitter.com/sM49h5DnkA
— SOS Chrétiens d'Orient (@SOSCdOrient) May 28, 2022
Avec Liberation
Anne Hidalgo a-t-elle rencontré des représentants de SOS Chrétiens d’Orient, association visée par une enquête pour « complicité de crimes de guerre » ?
En déplacement en Arménie fin mai, la maire de Paris s’est rendue dans un centre cardiovasculaire franco-arménien à Goris, où SOSCO a financé l’achat d’un scanner. La ville assure qu’elle l’ignorait.
L’historienne et autrice spécialiste du complotisme et de la propagande en Syrie, Marie Peltier a interpellé Anne Hidalgo sur Twitter, mardi 7 juin, à propos d’une rencontre avec des représentants de l’association SOS Chrétiens d’Orient.
Son message relayé sur les réseaux sociaux, demande à la maire de paris de clarifier sa position vis-à-vis de l’association visée par une enquête préliminaire du parquet national antiterroriste, selon des informations révélées en février par Mediapart.
SOS Chrétiens d’Orient est mise en cause pour « complicité de crimes de guerre » en raison de ses liens avec des milices syriennes.
Cette décision fait suite aux révélations du média en ligne en septembre 2020, selon lesquelles l’ONG avait des liens avec des milices pro-Bachar al-Assad, accusées de crimes de guerre en Syrie.
L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH).
SOS Chrétiens d’Orient défendus par des milices pro-Assad
Sur les photos qui appuient la demande de Marie Peltier, on aperçoit Benjamin Blanchard, cofondateur de l’association, en costume et cravate bleus, aux côtés d’hommes armés syriens et russes.
Contactée par CheckNews, l’historienne explique qu’il s’agit d’images postées sur Facebook le 6 mai par l’organisation chrétienne de la ville d’Al-Suqaylabiyya, dans le district de Hama, dans l’ouest de la Syrie, dont on reconnaît le logo visible sur les photos. Elles ont été prises à l’occasion d’une cérémonie religieuse organisée pour l’inauguration de l’église de Saints Pierre et Paul de Squelbieh où étaient présents SOS Chrétiens d’Orient, comme indiqué sur leur site, mais également des milices chrétiennes pro-Assad en Syrie, comme l’avait expliqué le journaliste Stéphane Kenech dans un thread sur Twitter.
« J’essaie d’interpeller les acteurs de la société civile et politique sur cette association qui fait la propagande pro-Damas », détaille Marie Peltier à propos de sa démarche. L’écrivaine a depuis le 28 mai, date à laquelle elle a commencé à interpeller Anne Hidalgo, fait l’objet de nombreuses menaces sur les réseaux sociaux « de la part de l’extrême droite chrétienne francophone et pro-Assad », complète-t-elle.
CheckNews a retrouvé les traces de la rencontre entre Anne Hidalgo et SOS Chrétiens d’Orient sur les réseaux sociaux de l’association, le 28 mai dernier. « Benjamin Blanchard, directeur général, présente à Anne Hidalgo, maire de Paris, les projets médicaux de SOS Chrétiens d’Orient dans la région de Goris », lit-on dans un tweet.
Sur les photos qui accompagnent la publication, on remarque la présence de deux représentants de l’ONG, Benjamin Blanchard et Corentin Clerc, chef de mission en Arménie, qui posent aux côtés de la maire de Paris.
CheckNews a retrouvé ces mêmes images sur le compte Facebook, du centre cardiovasculaire franco-arménien de Goris. L’établissement médical salue la « visite officielle » d’Anne Hidalgo, le 28 mai. « Le directeur exécutif du centre Artak Assoyan a salué la maire, le Gouverneur de Syunik, tous les invités des organisations Santé Arménie, SOS Chrétiens d’Orient, et les a remerciés pour la visite », est-il écrit dans la publication qui accompagne les photos, attestant de la présence de l’ONG lors de la rencontre.
« Nous ignorions leur venue »
La visite du centre a été effectuée dans le cadre d’un déplacement de deux jours d’Anne Hidalgo en Arménie, précise la mairie de Paris auprès de CheckNews.
La raison : la signature d’un projet avec l’association Santé Arménie France (ASAF) et l’Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB) visant à implanter une équipe médico-psychologique dans le Haut-Karabakh, financé par la municipalité. L’ASAF, qui est un des principaux financeurs du centre cardiovasculaire de Goris, avec le fonds arménien de France, avait alors proposé une visite de l’établissement. La mairie assure qu’elle s’était « renseignée sur les invités présents » en amont, liste dans laquelle n’était pas mentionné SOS Chrétiens d’Orient. « Nous ignorions leur venue. Ce n’est qu’en arrivant au centre que nous avons découvert la présence de ses représentants », insiste la ville de Paris, qui atteste qu’elle « n’aurait jamais laissé passer ça », si elle avait été au courant.
L’association a été conviée à la réception pour son aide au financement d’un scanner dans le centre. Dans son bilan de septembre 2020-2021, de sa mission en Arménie, l’ONG précise : « SOS Chrétiens d’Orient comble un désert médical en finançant un instrument à la pointe de la technologie dans le sud de l’Arménie. En partenariat avec le Centre cardiovasculaire franco-arménien (CCFA), SOS Chrétiens d’Orient répond à la demande toujours plus pressante de l’installation d’un scanner dans la ville de Goris (sud de l’Arménie). »
La mairie de Paris « regrette » que l’ONG ait « profité de l’occasion pour communiquer dessus ». Elle précise également auprès de CheckNews que le projet pour lequel Anne Hidalgo se rendait initialement en Arménie, n’a « aucun lien de près ou de loin avec SOS Chrétiens d’Orient ».