Trois femmes membres du PKK ont été retrouvées mortes dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris.
Trois femmes membres du PKK ont été retrouvées mortes dans la nuit de mercredi à jeudi, tuées d’une balle dans la tête, dans les locaux d’une association réunissant des membres du PKK au centre de Paris.
Selon les autorités, les femmes sont Fidan Dogan, Leyla Soylemez et Sakine Cansiz, l’une des fondatrices du PKK. Deux des femmes auraient été tuées d’une balle dans la nuque, la troisième présentant des blessures dans le ventre et au front.
Le vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, Hüseyin Celik, a estimé que la mort des trois activistes kurdes apparaît comme un « règlement de compte » au sein du PKK.
« Nous savons qu’il y a des dissensions, des clivages au sein du PKK », a-t-il indiqué, émettant l’hypothèse que cette affaire pourrait être liée au processus récent de dialogue engagé par les services secrets turcs, mandatés par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, avec le chef du PKK emprisonné à vie en Turquie, Abdullah Öcalan.