La loi de censure arménienne au Sénat français d’ici fin janvier
Selon une dêche AFP, la proposition de loi liberticide pro-arménienne, dite "loi Boyer", du nom de son instigatrice la député Valérie Boyer (UMP), passera devant le Sénat d’ici la fin janvier.
A l’Assemblée nationale, le texte avait été adopté par une poignée de députés (une cinquantaine à peine), spécialement venus pour affirmer leur soutien au organisations nationalistes arméniennes de France qui réclament une telle loi depuis plusieurs années afin de vérrouiller toute possibilité de discussion autour du contentieux historique turco-arménien.
Au sein de la classe politique, de nombreuses voies s’étaient élevées pour dénoncer la soumission de l’Assemblée Nationale au bon voilour d’un lobby.
De leur côté, les historiens français avaient fermement condamné cette loi, tout particulièrement le collectif Liberté pour l’Histoire par la voix de son président, l’irréprochable Pierre Nora.
Pour protester contre le vote à l’Assemblée nationale française, la Turquie a gelé sa coopération militaire et politique avec la France.
Les relations entre Paris et Ankara, déjà en perte de vitesse depuis une autre loi pro-arménienne de 2001 reconnaissant le "génocide arménien" (votée par 51 députés seulement), se détériorent un peu plus au moment où la communauté internationale a besoin de la Turquie dans la gestion du difficile dossier syrien.
De nombreuses personnalités politiques et intellectuels ont critiqué le clientélisme du chef de l’Etat français, fervent opposant à une entrée de la Turquie dans l’Union européenne, accusé de calcul électoraliste à un peu plus de trois mois de l’élection présidentielle.
Quelques personnalités, proches des milieux nationalistes arméniens ont accueilli la loi avec satisfaction.