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Hikmat Hajiyev : La provocation de l’Arménie, perpétrée aux frontières, est encore une nouvelle preuve que le pouvoir à Erevan n’est pas intéressé par une résolution du conflit
« Les forces armées arméniennes ont gravement violé le cessez-le-feu et ont tiré sur les positions de l’armée azerbaïdjanaise avec leur artillerie en direction de la région de Tovuz, située à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie », a déclaré le chef du Département de la politique étrangère de l’Administration présidentielle et assistant du Président de la République d’Azerbaïdjan, Hikmet Hadjiyev.
Selon lui, à la suite des tirs de représailles et des mesures de contre-attaque des forces armées azerbaïdjanaises, l’attaque des forces armées arméniennes a été brisée : « Les forces armées azerbaïdjanaises contrôlent la situation opérationnelle. La partie arménienne n’a pu gagner du terrain.
L’attaque de l’Arménie contre les positions des forces armées azerbaïdjanaises par l’artillerie à la frontière arméno-azerbaïdjanaise est un acte d’agression, une opération de force et une nouvelle provocation ».
Afin de prévenir les provocations et de réduire les incidents, ce qui pourrait conduire à des tensions à la frontière, l’Azerbaïdjan a déployé ses unités du Service d’État des frontières sur la majeure partie de la frontière dans les régions de Gazakh et de Touez. A l’inverse, l’Arménie continue de militariser systématiquement la frontière nationale des deux pays et de s’en prendre délibérément aux civils ».
L’assistant du Président a noté que l’Arménie essayait d’impliquer dans cette aventure militaire des organisations politico-militaires dont elle est membre, ceci afin d’échapper à ses responsabilités de l’occupation et de l’agression contre l’Azerbaïdjan : « L’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, qui dure depuis près de 30 ans, et les provocations à la frontière, sont en contravention avec les documents juridiques de l’organisation militaro-politique dont l’Arménie est membre.
Dans le même temps, de cette manière, les dirigeants arméniens tentent d’aggraver la situation et de détourner l’attention de ses problèmes intérieurs socio-économiques, exacerbés par la contamination généralisée du COVID-19 en Arménie, causée par ses incompétences en la matière.
L’Arménie a occupé le Haut-Karabagh et sept régions voisines de l’Azerbaïdjan en lançant une agression militaire contre l’Azerbaïdjan, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et d’autres obligations juridiques internationales.
Les résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de sécurité des Nations Unies exigent le retrait total et inconditionnel des troupes arméniennes des territoires azerbaïdjanais occupés.
La provocation commise par l’Arménie à la frontière est une preuve supplémentaire du désintérêt officiel d’Erevan pour résoudre le conflit arméno-azerbaïdjanais par la voie des négociations.
Alors que la communauté mondiale se bat contre le COVID-19, cet acte d’agression et de provocation a été commis par l’Arménie. Cette situation et la violation continue du cessez-le-feu par l’Arménie prouvent une fois de plus que le soutien de l’Arménie à un cessez-le-feu mondial, demandé par le Secrétaire général des Nations Unies du fait du COVID-19, n’est rien d’autre que de l’hypocrisie.
Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement la politique d’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan et ses provocations à la frontière. La responsabilité de la situation incombe entièrement aux dirigeants arméniens. »
