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Un nouveau centre culturel et cultuel turc à Saint-Etienne

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 1362
Un nouveau centre culturel et cultuel turc à Saint-Etienne

Le nouvel ensemble, dont la première pierre vient d’être posée en présence d’élus stéphanois, représente un investissement de 3 M€. Il doit ouvrir ses portes courant 2020.

L’association culturelle turque de Saint-Etienne (ACTS), créée en 1982, est trop à l’étroit dans ses locaux de la rue Saint-Just. Le projet de s’installer dans un bâtiment moderne de 3 250 m² a franchi une étape le 10 novembre, avec la pose de la première pierre. Un tiers de la superficie sera consacré à la réalisation d’une mosquée, les deux-tiers à des activités socio-culturelles intergénérationnelles. Outre une salle polyvalente pour les spectacles, conférences ou séminaires, on y trouvera des salles de cours, une bibliothèque et un espace jeunesse. Une salle de réunion et une terrasse sont spécialement prévues pour les femmes.

Environ 700 personnes, représentant principalement la communauté turque, dont le consul général de Turquie à Lyon, Özgür Çakar, étaient présents à cette manifestation à laquelle participaient nombre d’élus stéphanois de la majorité actuelle et de la précédente. Le terrain sur lequel sera édifié cette construction, dont le coût est estimé à 3 M€, a été acheté à la commune de Saint-Étienne. Il est situé sur une partie haute de la ville, rue Florent-Evrard, à proximité des locaux de la SPA et du cimetière de Montmartre. Un parking de 116 places est prévu sur un terrain proche.

Les fondations spéciales et le terrassement sont effectifs. La réalisation complète de l’imposant bâtiment de style moderne, conçu par l’architecte stéphanois Frédéric Busquet, devrait durer jusqu’en 2020, selon Fatih Açikgöz, qui préside l’ACTS. Il a rappelé samedi que le projet lancé voici dix ans « vise à créer des ponts entre les cultures et favoriser le vivre ensemble ». Soulignant que la transparence doit être irréprochable, il a indiqué que « le financement provient de fonds de l’association, de dons des adhérents et d’entreprises partenaires, sans financement de l’étranger ».

Denis Meynard pour l’ESSOR


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