Nous vous présentons la revue de la presse turque du lundi 16 novembre 2009
Nous entamons la revue de la presse turque avec le quotidien Yeni Şafak qui évoque les entretiens que le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a réalisés en Espagne avec son homologue Miguel Angel Moratinos.
L’information précise qu’afin d’accueillir son homologue turc Davutoğlu, Moratinos a choisi la ville de Cordoba, réputée pour être la ville de la tolérance, et ajoute que les deux ministres ont participé à la cérémonie de pose de la première pierre du bâtiment appartenant à la fondation « La Maison Arabe » et qui sera construit à Cordoba. Lors de la cérémonie, Davutoğlu a relevé que Cordoba et la Turquie avaient des caractéristiques similaires, ajoutant qu’il s’y sentait chez lui.
Soulignant que l’Espagne et la Turquie avaient des relations stratégiques, le chef de la diplomatie turque a affirmé que ces relations étaient divisées en 4 catégories, à savoir bilatérales, européennes, mondiales et régionales. Quant au ministre des Affaires étrangères espagnol Moratinos, il a annoncé que lors de la présidence européenne qu’ils assureront au cours du premier semestre de 2010 ils augmenteraient le soutien qu’ils apportent à l’adhésion de la Turquie à l’UE.
« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire du processus d’adhésion à l’UE de la Turquie une voie irrévocable » a témoigné Moratinos.
En politique intérieure Yeni Şafak consacre sa page aux cérémonies du 26ème anniversaire de la fondation de la République Turque de Chypre du Nord et écrit que le ministre d’Etat et vice-Premier ministre Cemil Çiçek, qui a participé aux cérémonies, a souligné que la question chypriote ne devait pas poser d’obstacle pour l’adhésion à l’UE de la Turquie, soutenant que si la Turquie devait choisir entre l’UE et Chypre, elle choisirait le peuple turc.
Le journal Hürriyet note que le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a fait une déclaration importante en vue de la résolution du problème de l’uranium faiblement enrichi entre les Etats-Unis et l’Occident d’un côté et l’Iran de l’autre. Rappelant que les négociations concernant l’Iran étaient menées ces derniers temps à travers la Turquie, Davutoğlu a fait savoir qu’ils avaient proposé aux parties que l’uranium soit stocké en Turquie, ajoutant qu’ils attendaient la réponse de Téhéran à cette formule.
« Les Iraniens nous font confiance mais il y a en Iran une grande opposition. Selon l’opposition la question n’est pas celle de la Turquie mais le fait que l’uranium aille sortir des territoires iraniens. » a-t-il déclaré.
Le quotidien Sabah souligne que « La Turquie a réussi avec succès l’épreuve de stabilité économique » et précise que selon le rapport de la Commission européenne, en dépit d’une forte récession économique la Turquie s’est glorieusement sortie de l’épreuve de stabilité macroéconomique. Le journal fait savoir que la commission a fait l’éloge de l’économie turque. Notant que le rapport évaluait la compatibilité avec l’UE des critères économiques des pays candidats et potentiellement candidats, le journal indique que grâce aux réformes entreprises depuis 2002 dans les secteurs financiers et bancaires, la Turquie n’avait pas rencontré jusqu’à présent de crise financière considérable.
Cumhuriyet rapporte que selon l’information d’un média local opérant dans le nord de l’Irak, le centre de recherches économiques de l’Iran aurait mis en évidence que l’exportation effectuée depuis la Turquie vers le nord de l’Irak se serait multipliée par deux dans le secteur agroalimentaire et celui de la construction.
L’information ajoute aussi que le volume commercial de la Turquie et de l’Iran, deux grands rivaux commerciaux de la région, avoisinait les 8 milliards de dollars, mais que les produits turcs étaient de meilleure qualité que ceux de l’Iran bien qu’ils soient un peu plus chers car la Turquie exporte selon les normes européennes. Ainsi les produits turcs sont devenus une marque demandée, ajoute le quotidien.
Enfin Vatan écrit que lors de la vente aux enchères « Des œuvres d’art contemporaines » effectuée à Istanbul, « La symphonie bleue », chef d’œuvre du célèbre peintre turc Burhan Doğançay et une des plus importantes œuvres de l’art turc, a été vendue à 2 millions 200 mille livres turques. Les tableaux de Burhan Doğançay sont exposés dans 64 musées à travers le monde.
Source : TRT