Réponse à la position du CCAF concernant la statue d’Atatürk à Épinay-sur-Seine

ASSOCIATION OBJECTIF 21
Réponse à la position du CCAF concernant la statue d’Atatürk à Épinay-sur-Seine

La récente déclaration du CCAF, qui condamne l’érection d’une statue en l’honneur de Mustafa Kemal Atatürk à Épinay-sur-Seine, constitue une attaque directe contre l’histoire et la souveraineté mémorielle d’une figure fondatrice de la Turquie moderne.
Nous condamnons fermement cette tentative de déformer les faits historiques pour des raisons politiques.
1. La grandeur de l’héritage d’Atatürk : Atatürk, reconnu comme l’un des plus grands leaders du XXe siècle, a jeté les bases d’une nation moderne, laïque et progressiste.
Ses réformes en matière de droits des femmes, d’éducation et de séparation entre l’État et la religion sont devenues des modèles pour de nombreuses nations.
Tenter de ternir cet héritage est non seulement injuste, mais révèle une profonde ignorance des contributions de cet homme à la Turquie et au monde.
2. Réfutation catégorique des mensonges historiques : Il est inacceptable d’attribuer à Atatürk une quelconque responsabilité dans les événements de 1915, survenus avant son ascension au pouvoir.
Ces accusations, issues de manipulations historiques répétées par certains groupes politiques, n’ont aucun fondement sérieux.
La communauté internationale reconnaît le rôle d’Atatürk dans la reconstruction de la Turquie sur des bases pacifiques, et il est temps de cesser d’utiliser son nom à des fins de propagande.
3. L’instrumentalisation politique de la diaspora arménienne : Il est regrettable que certaines organisations comme le CCAF cherchent à manipuler les sensibilités mémorielles pour créer des tensions communautaires.
Nous rappelons que la France, pays des droits de l’homme, doit veiller à ne pas encourager des discours qui divisent ses citoyens en fonction de leurs origines.
Le respect de l’histoire turque et la reconnaissance de ses leaders emblématiques ne doivent pas être sacrifiés pour apaiser des revendications unilatérales.
4. Appel à la responsabilité et à la cohésion nationale : La décision d’ériger une statue en l’honneur d’Atatürk à Épinay-sur-Seine n’est pas un acte de glorification de la violence, mais une reconnaissance légitime de son rôle dans l’histoire mondiale.
Le CCAF ferait mieux de se concentrer sur la promotion du dialogue et de la réconciliation, plutôt que de raviver des tensions inutiles qui nuisent à l’unité nationale et à la coexistence pacifique en France.
Il est inacceptable de laisser une minorité imposer sa lecture biaisée de l’histoire et d’essayer de censurer des symboles d’autres communautés.