La France est le pays qui condamne le plus l’organisation terroriste du PKK après la République de Türkiye, les extrais que vous voyez ici ne sont que partie émerger de l’iceberg.
Des membres du PKK en France condamnés à des peines allant jusqu’à cinq ans de prison
A l’occasion du procès de onze membres du Parti des travailleurs du Kurdistan, qui s’est tenu du 4 au 14 avril à Paris, la défense a posé avec acuité la question du caractère terroriste de cette organisation kurde en guerre contre l’Etat turc.
Par Christophe Ayad (avec AFP)
Publié le 15 avril 2023 à 01h34, modifié le 15 avril 2023 à 07h52
Des militants kurdes manifestent en arborant le drapeau du PKK après l’attaque meurtrière contre leur centre culturel, dans le 10e arrondissement de Paris, le 24 décembre 2022. LEWIS JOLY / AP
Onze membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été condamnés, vendredi 14 avril, par le tribunal correctionnel de Paris à des peines allant de trois ans avec sursis à cinq ans d’emprisonnement dont un avec sursis pour financement du terrorisme. Deux des prévenus étaient jugés par défaut. Ce procès était le premier du genre depuis une décennie. A partir de l’assassinat, le 9 janvier 2013, de trois cadres dirigeantes du mouvement par un présumé agent turc infiltré, le parquet antiterroriste avait mis la pédale douce sur les poursuites pour financement visant le PKK.
Marseille : peines alourdies pour deux kurdes du PKK
Deux kurdes de Marseille, considérés comme des cadres du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) ont vu leurs peines alourdies par la cour d’appel de Paris. Ils comparaissaient pour une affaire "d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Lire la suite
Dix Kurdes condamnés à Paris pour financement du PKK
Ils avaient participé au financement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un mouvement considéré comme terroriste par la Turquie, l’Union européenne et les Etats-Unis. Dix Kurdes de nationalité turque ont été condamnés, mercredi 28 janvier, en appel à Paris à des peines de douze mois à quatre ans de prison avec sursis. Lire la suite
Trois Kurdes condamnés pour avoir attaqué des associations franco-turques
La justice a condamné mercredi trois Kurdes ayant envoyé des cocktails Molotov contre des locaux d’associations en lien avec la Turquie en France. Ils protestaient contre la répression du PKK par Ankara.Lire la suite
Des militants kurdes condamnés à Paris
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi onze hommes proches des Jeunesses apoïstes, une organisation de jeunesse affiliée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), à des peines allant de trois mois avec sursis à cinq ans fermes pour une série de jets de cocktails Molotov contre des bars et des lieux culturels turcs à Bordeaux en 2007.
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Voitures incendiées : les militants kurdes du Val-d’Oise condamnés, mais pas pour terrorisme
En 2018, les véhicules de la présidente d’une association franco-turque avaient été brûlés par trois sympathisants de la cause kurde, originaires de Villiers-le-Bel et Arnouville. Ils étaient poursuivis pour acte de terrorisme mais écopent finalement de peines plus clémentes qu’attendu.Lire la suite
Ils ne faisaient que traverser la France, mais ont été pris à Biriatou.
C’est un dossier avec des implications un peu troublantes que la Juridiction interrégionale spécialisée, présidée par Dominique Piot, a eu à connaître en fin de semaine dernière. Trois prévenus, tous kurdes de nationalité turque et demeurant en Allemagne, ont comparu pour importation, détention, transport en contrebande, de marchandises prohibées à titre absolu commis en bandes organisées. Mehmet Aydeniz, défendu par Me Alexandre Novion, Ethem Öztekin, défendu par Me Jean-Grégory Sirou, et Hasan Kaplan, défendu par Me Dominique Laplagne, ne parlent pas un mot de français et ne savent que peu de chose de la France. Les nombreux périples évoqués au long des deux jours de procès ont concerné l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne, avec également la Turquie et la Bulgarie.Lire la suite
France : Quatre militants kurdes condamnés à Reims
Le 7 décembre dernier, quatre militants kurdes, âgés de 25 à 45 ans, avaient été condamnés par le tribunal de Paris à une peine d’emprisonnement avec sursis. Ils étaient accusés d’avoir aidé au financement du PKK. Ces quatre personnes viennent encore d’être condamnés au tribunal de Reims, cette fois à deux mois de prison ferme et une amende de 300 euros, pour ne pas avoir communiqué leur adresse au commissariat dans les quinze jours, procédure obligatoire selon la nouvelle loi antiterroriste. Le parquet et les avocats de la défense ont annoncé qu’ils contesteront cette décision. C’est la première fois que l’article sur le fichage des « criminels terroristes » de la nouvelle loi antiterroriste promulguée le 1er juillet 2016 a été appliqué. Et il l’aura été non pas contre les jihadistes, mais contre leurs premiers ennemis.Lire la suite->https://secoursrouge.org/france-quatre-militants-kurdes-condamnes-a-reims/]
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