Un consortium dirigé par la Turquie remporte le contrat d’exploitation du 3e champ de gaz irakien
Un consortium dirigé par la Compagnie internationale pétrolière turque a remporté un contrat d’exploitation du champ gazier d’al-Mansouriyah dans l’Est de l’Irak, le dernier champ en vente aux enchères mercredi.
Le consortium, regroupant la compagnie turque TPAO, Kuwait Energy et Korean Gas Corp., a remporté le contrat d’exploitation du champ gazier d’al-Mansouriyah situé dans la province instable de Diyala et dont les réserves sont estimées à 128 milliards de mètres cubes.
Le consortium a accepté l’offre du ministère irakien du Pétrole qui était de sept dollars le baril d’équivalent en pétrole. Ils ont d’abord proposé 10 dollars d’équivalent en baril de pétrole, avec une capacité maximale de 9,06 millions de mètres cubes par jour. Toutefois, le ministère a rejeté l’offre.
Auparavant, un consortium turco-koweïtien a remporté le droit de développer le champ de Siba, situé à Basora (sud de l’Irak), d’une capacité estimée à 30,8 milliards de mètres cubes.
Kuwait Energy et la compagnie turque TPAO ont proposé un prix de 7,50 dollars d’équivalent en baril de pétrole pour un plafond de 2,8 millions de mètres cubes par jour.
La compagnie koweïtienne prend 60% du contrat, pendant que celle turque s’occupe des 40% restants.
Le consortium turco-koweïtien a été préféré à l’offre de la compagnie kazakhe (KazMunuaiGaz) qui proposait un prix de 16 dollars d’équivalent en baril de pétrole pour une quantité maximale de 1,68 millions de mètres cubes par jour.
Plus tôt, un consortium regroupant le Sud-Coréen KoGas et le Kazakh KazMunuaiGaz, a remporté le droit d’exploiter l’énorme champ pétrolier d’Akkas à Anbar, dans l’ouest de l’Irak.
Les champs gaziers d’Akkas comptent 156 millions de mètres cubes) de gaz naturel. Le champ est le troisième ayant été mis en vente aux enchères par le ministère du Pétrole.
L’Irak possède des réserves avérées de gaz estimées à 3,13 trillions de mètres cubes) de gaz naturel, mais le pays ne produit que 40 millions de mètres cubes par jour en raison de la mauvaise qualité des infrastructures des industries pétrolières et gazières.
Source : xinhua