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Les séparatistes kurdes annoncent un prétendu arrêt des attentats contre les Turcs
Les séparatistes kurdes du PKK ont annoncé mardi 12 juin qu’ils allaient cesser leurs attaques contre des cibles turques, tout en se réservant le droit de "riposter aux attaques".
"Nous ne mènerons plus d’attentats excepté pour nous défendre", déclare le PKK cité mardi 12 juin par l’agence de presse kurde Firat (proche de l’organisation) basée en Belgique.
Depuis le mois d’avril, l’armée mène des opérations contre les terroristes dans le sud-est du pays, où le PKK commet des attentats pour l’autonomie depuis plus de 20 ans. Les manoeuvres des forces de sécurité turques qui massent des hommes près de la frontière irakienne, où les séparatistes ont des bases d’entrainement, suscitent des craintes croissantes.
Dans son communiqué, le PKK appelle le gouvernement turc à cesser ses opérations à l’approche des élections générales de juillet. "Si le gouvernement veut réduire les tensions et organiser des élections dans un environnement plus sûr, la seule façon c’est que l’armée cesse ses attaques".
Le PKK avait déja décrété une trêve le 1er octobre 2006, mais s’en était remise à son organisation parallèle le TAK pour continuer les attentats armés contre les Turcs. L’organisation terroriste éspérait ainsi se détacher de la responsabilité des attentats qu’elle mettait sur le dos du TAK seul et non du PKK elle même.
Le PKK a par la suite accusé les forces de sécurité turques d’être responsables de la rupture de la trêve puis a perpétré plusieurs attentats mortels.
Les attaques du PKK ont fait en Turquie plus de 37.000 morts depuis 1984 et les populations d’origine turque et kurde d’Europe sont soumises à un racket systématique pour la levée de l’"impôt révolutionnaire".
