Sous les pressions du lobby arménien, Gérard LARCHER se contredit et refuse de signer le recours contre la loi de censure
Info Turquie News - www.turquie-news.com - Selon une information qui nous est parvenue, M. Gérard LARCHER aurait refusé de signer le recours engagé par plusieurs Sénateurs de tous les groupes confondus visant à présenter la loi de censure arménienne devant le Conseil Constitutionnel.
Il était avéré que les élus subissent actuellement d’énormes pressions de la part des officines de lobbying arméniennes. Il semblerait que M. Larcher ait aussi été la cible de ces pressions. Ce dernier avait clairement exprimé son opposition à ce texte et avait voté contre au Sénat. Mais c’est avec surprise que les Français d’origine turque apprennent aujourd’hui que le sénateur Larcher n’a pas tenu aux pressions du lobby arménien et très probablement celles de l’Elysée même.
En effet, M. Nicolas Sarkozy, soucieux de s’attirer les faveurs de l’électorat arménien pour les élections présidentielles de 2012, est l’un des fervents avocats de la loi de censure présentée par la député UMP Valérie Boyer (Marseille) à la fin du mois de décembre.
Dans le cas des Verts, les organisations nationalistes arméniennes ont également activé leurs réseaux à l’étranger, notamment en Suisse. Ainsi Ueli Leuenberger (Président des Verts en Suisse) aurait écrit à M. Jean-Vincent Placé (Chef du groupe écologiste au Sénat) afin de lui demander de soutenir la loi liberticide voulue par les officines arméniennes basées en France.
Alors que les organisations nationalistes arméniennes prétendaient que leur loi de censure n’est en aucun cas inconstitutionnelle, il semblerait pourtant qu’elles n’aient pas tant confiance en elle que cela. Tout le remue ménage afin de bloquer le recours des 60 Sénateurs ou 60 Députés confirme bien que la loi ne résisterait certainement pas à une étude minutieuse vis-à-vis de la Constitution française. De fait, plusieurs juristes dont Robert Badinter [1] avaient affirmé l’inconstitutionnalité de la dite loi. Par ailleurs, la Commission des lois du Sénat avait, la veille du vote, rejeté la loi [2] de censure arménienne en adoptant une motion d’irrecevabilité du texte.
Les Français d’origine turque, de leur côté, attendent, avec espoir, de voir la loi liberticide passer devant le Conseil Constitutionnel.
Ce nouveau texte entend punir d’une peine d’un an de prison et de 45.000€ d’amende tout contestation publique d’une autre loi inconstitutionnelle, celle du 29 janvier 2001, qui "reconnaît le génocide arménien". Cette loi avait elle même été votée en 2001 grâce à la mobilisation des organisations arméniennes de lobbying dont la majorité sont dirigées par les groupes nationalistes.