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Depuis sa création le 15 août 1984, l’organisation terroriste PKK a causé la mort de 6 741 civils, dont femmes et enfants, lors de ses 83 500 attaques réalisées majoritairement dans l’est et le sud-est de la Turquie. Plus de 14 000 civils ont été blessés dans cette même période.
Le dirigeant incarcéré du PKK, Abdullah Ocalan, avait ordonné les premières attaques le 15 août 1984, dans les districts de Eruh à Siirt et de Semdinli à Hakkari (Sud-est). Ce jour là, un soldat avait trouvé la mort, neuf autres avaient été blessés, ainsi que trois civils. Depuis cette date, des milliers de soldats et de civils sont morts dans les attaques du PKK.
Selon les experts en terrorisme, dès sa première action meurtrière, le PKK a démontré que son but n’était pas de défendre la cause du peuple kurde, puisque des civils avaient été blessés.
A aucun moment, l’organisation ne s’est souciée du sort des civils qui ont été victimes d’attaques à la bombe, de tirs armés ou d’explosion de mines installées dans la région. Dans plusieurs cas, le PKK n’a pas hésité à fusiller des civils s’opposants à son action.
Le PKK a toujours tenté de minimiser les pertes civiles, déclarant qu’elles étaient « normales et inévitables ». En 31 années d’actions sanglantes, le PKK a perpétré plusieurs massacres de civils.
Le 22 janvier 1987, des terroristes ont assassiné 8 villageois, dont 2 enfants et 4 femmes, lors d’un mariage dans un village proche de Uludere. Le lendemain, un autre groupe a tué 10 personnes, dont deux bébés, cinq enfants et une personne âgée à Gundukorte. Le 7 mars de la même année, huit enfants ont été fusillés à Nusaybin (Sud-est). Le 20 juin 1987, 30 membres des familles de « gardes de villages », dont 16 enfants, ont été ignoblement tués par le PKK dans un village de Mardin. Le 8 juillet 1987, plusieurs attaques simultanées dans les régions de Mardin et de Sirnak ont causé la mort de 44 civils et ont blessés 13 autres. Toujours dans la même année, le PKK a tué 49 personnes dans le Sud-est, et blessé 45 autres . Parmi ces morts, deux bébés âgés de 3 et 6 jours.
A la fin des années 80 et les années 90 ont été particulièrement sanglantes et le bilan des morts civils extrêmement élevé. Le 23 mai 1993, 40 personnes, dont 33 civils ont été fusillées à Bingol. Le 30 juin de la même année, 7 membres de la même famille sont morts dans une attaque à la roquette. Le 5 juillet 93, 28 personnes ont été abattues sur la place du village à Erzincan.
Trop nombreux sont les attaques et les massacres de ce genre perpétrés par le PKK qui a visé, les villages et leurs habitants, les établissements publics, les lieux de prière, les écoles, les hôpitaux, les bureaux de poste, et tout autre établissement de l’Etat.
Femmes, enfants, personnes âgées ont été assassinés sans aucune pitié. Les biens, les propriétés et même les animaux des villageois ont été décimés.
Depuis 1984, 6 741 civils ont été tués, 22 374 terroristes ont été éliminés. Des milliers d’armes ont été saisies.
Le PKK a causé la mort de 7 230 soldats et policiers depuis le début de ses attaques, et blessé 21 128 membres des forces de sécurité.
AA - Ankara
