GDF Suez, en collaboration avec le Japonais Mitsubishi, est officiellement candidate à la construction la deuxième centrale nucléaire de Turquie qui devrait produire près de 5500 MW dans la région de Sinop, petite ville de l’ouest de la mer Noire, d’ici à 2019.
Selon l’information du site EcoNostrum, le ministère turc de l’Énergie communiquait cette information mardi 05 mars 2013, mais l’accord entre Paris et Ankara date de la semaine précédente alors que le sujet avait été évoqué lors de la visite en Turquie de Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur en janvier 2013.
Les Chinois restent en bonne position également dans cette course alors que la proposition canadienne demeure un peu en arrière.
La puissance des réacteurs de Sinop dépassera ceux d’Akkuyu, au sud-est du Pays (Mersin) ; projet remporté par le Russe Rosatom (2015).
L’indépendance énergétique de la Turquie est une question très prisée du gouvernement qui entend lancer un appel d’offres pour la construction d’une troisième centrale en 2014.