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Çavusoglu : "Il n’y a pas d’obstacle à une rencontre entre Erdogan et ben Salmane"

Publié le | par Engin | Nombre de visite 125
Çavusoglu : "Il n'y a pas d'obstacle à une rencontre entre Erdogan et ben Salmane"

Çavusoglu : "Il n’y a pas d’obstacle à une rencontre entre Erdogan et ben Salmane"

Le chef de la diplomatie turque a également évoqué la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant la libération de Selahattin Demirtas

Le ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré, lors d’une émission diffusée en direct sur une chaîne de télévision privée, que la détermination de la Turquie à faire le nécessaire en cas de menace provenant de l’est de l’Euphrate, avait dérangé les Etats-Unis.

M. Cavusoglu a précisé qu’ils avaient discuté lors de leur visite aux Etats-Unis de tous les aspects de la crise syrienne et des démarches à entreprendre à Idleb, à Manbij et à l’est de l’Euphrate.

« Nous avons montré ce dont nous sommes capables de faire sur le terrain en ripostant aux tirs nourris provenant de l’est de l’Euphrate. Et nous avons remarqué que nous avons dérangé les Etats-Unis. Nous leur avions dit que nous ferions le nécessaire en cas de menace » a-t-il relevé.

« L’YPG représente une menace pour la Turquie et nous avions dit que nous ferions le nécessaire face à cette organisation terroriste. Nous avons demandé aux Etats-Unis pourquoi n’ont-ils pas prévenu les tirs nourris. Nous ferons le nécessaire pour prévenir une menace existant de l’autre côté de nos frontières » a-t-il dit.

Il a ajouté que la méthode la plus saine est d’appliquer la feuille de route de Manbij à l’est de l’Euphrate.

Le chef de la diplomatie turque a également évoqué la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) concernant la libération de Selahattin Demirtas. Il a relevé que la cour se contredisait.

« La CEDH a prouvé qu’il s’agit d’une décision politique » a-t-il relevé.

Il a indiqué que la Turquie avait le droit de contester cette décision et que plusieurs pays, dont l’Angleterre, la France et l’Allemagne n’appliquaient pas les décisions de la CEDH.

En ce qui concerne le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, M. Cavusoglu a déclaré qu’il n’y avait pas d’obstacle à une rencontre avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Lors d’un entretien téléphonique, ce dernier avait transmis sa volonté de réaliser un entretien avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.


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