Cocktails molotof au consulat de Turquie :...
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Cocktails molotof au consulat de Turquie : prison ferme pour un Arménien de Marseille
Un terroriste ARMÉNIEN de l’organisation terroriste "CAUSE ARMENIENNE" a été condamné vendredi à trois ans de prison dont six mois ferme pour avoir lancé des cocktails molotof dans la cour du consulat de Turquie à Marseille, en avril 2016.
« Le tribunal tient à relever la gravité des faits, même s’ils sont anciens », a insisté la présidente du tribunal correctionnel de Marseille, Karine Sabourin, à l’énoncé du jugement : « Manier des engins explosifs dans une France en paix, viser des consulats qui doivent être respectés, c’est très grave. On vit dans une société où tout le monde a le droit de débattre mais pas de combattre ».
Le tribunal a accepté que la partie d’emprisonnement ferme soit purgée à domicile, sous bracelet électronique. Le prévenu avait été détenu durant 56 jours après son interpellation.
La section antiterroriste du parquet de Paris et la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire s’étaient rapidement dessaisies de ce dossier, une fois établie l’absence de lien entre le prévenu et un quelconque groupe activiste.
Il n’avait ainsi pas pris part aux jets d’engins incendiaires visant une association culturelle turque marseillaise en décembre 2015 et mars 2016.
Le prévenu, âgé de 35 ans, avait été interpellé quelques mois après les faits, son ADN ayant été identifié sur le goulot d’une des bouteilles de vin ayant servi à la confection des engins incendiaires.
Dans un premier temps, il avait affirmé avoir fourni des bouteilles de vin à des jeunes de la communauté arménienne, avant de reconnaître les faits, les qualifiant lui-même de « bêtise dangereuse ».
Les caméras de vidéo-surveillance du consulat avaient capté l’image de deux hommes vêtus de sombre, l’un porteur d’une casquette, l’autre d’une capuche, prenant la fuite à vive allure au volant d’un véhicule.
Ce complice, que le prévenu désignait sous le pseudonyme d’« Axper », soit « frère » en arménien, n’a jamais été identifié.
Peu de temps avant cette action, le prévenu avait sympathisé avec un autre militant de la cause arménienne sur les réseaux sociaux.
Ayant décidé de « sensibiliser l’opinion publique à la situation au Haut-Karabakh », les deux hommes s’étaient renseignés sur internet sur la façon de confectionner des cocktails molotof.
Lancés après 23 heures, les engins incendiaires n’avaient pas occasionné de gros dégâts, ayant en partie calciné le pied d’un mât et entièrement brûlé un drapeau turc.
Le défenseur du prévenu, Me Frédéric Coffano, avait invité le tribunal à « ne pas raviver les blessures passées entre les communautés turque et arménienne ».
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